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L’investissement local en Algérie fait débat

samedi 13 septembre 2008, par Rédaction

Le gouvernement ambitionne de développer l’investissement local en Algérie pour combler l’insuffisance de l’investissement étranger.

L’Algérie et l’investissement local.

Après le discours du président de la Républiques devant les présidents d’APC en juillet dernier, dans lequel il avait fustigé les investisseurs étrangers en Algérie, l’Etat veut aujourd’hui changer d’axe en accordant une place plus importante aux capitaux nationaux. Dans cette optique, le chef du gouvernement, M. Ahmed Ouyahia, a tenu avant-hier une séance de travail avec des représentants du patronat algérien, à savoir une délégation du Forum des chefs d’entreprise. Au cours de cette audience, M. Ouyahia a tenu à exprimer aux entrepreneurs nationaux « l’importance que le gouvernement leur accorde et les espoirs que l’Algérie fonde en eux pour la construction d’une économie solide et diversifiée », selon les termes rapportés dans le communiqué diffusé par les services du chef du gouvernement. Le gouvernement mise ainsi sur l’apport des entreprises locales en vue de construire une économie capable de faire face à la concurrence internationale, et ce dans le cadre de la libéralisation de l’initiative et de l’ouverture sur l’économie mondiale que l’Algérie a choisi », souligne la même source.

Les propos tenus par le chef du gouvernement devant les représentants de l’une des plus importantes organisations patronales du pays s’inscrivent dans la nouvelle démarche de l’Etat visant à rétablir un équilibre entre la place des opérateurs locaux et celle des étrangers dans l’économie algérienne. Avant de faire savoir aux patrons algériens que l’Algérie compte sur eux, le gouvernement avait déjà pris un certain nombre de mesures tendant à repositionner et à redéfinir la place des investissements étrangers dans le pays.Il a notamment été décidé que l’Etat sera désormais présent dans les projets de partenariat l’engageant avec des étrangers. La loi de finances complémentaire 2008 a en outre créé une obligation pour les investisseurs étrangers de réinvestir une partie de leurs bénéfices en Algérie pour les projets qui ont bénéficié d’exonérations fiscales.

Synthèse de Mourad, www.algerie-dz.com
D’après le Jeune Indépendant