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La BAD veut accompagner l’Algérie dans son développement

lundi 28 avril 2008, par Rédaction

La Banque de développement africaine (BAD) se dit engagée à soutenir l’Algérie dans le cadre de sa stratégie de développement économique.

La Banque de développement africaine en Algérie.

La Banque de développement africaine (BAD) dont le président séjourne en Algérie depuis samedi dernier s’est dotée d’un bureau de liaison à Alger. L’accord se rapportant à l’ouverture de cette antenne régionale a été signé hier entre le ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci, et le patron de la BAD, Donald Kaberuka. En marge de la cérémonie de signature de cet accord, une brève conférence de presse a été conjointement animée par Mourad Medelci et Donald Kaberuka pour détailler les projections de la Banque africaine en Algérie. Le président de la BAD a ainsi souligné que l’institution qu’il dirige propose des solutions adéquates à des financements au secteur privé, que le bureau d’Alger ouvre de nouvelles perspectives pour l’économie algérienne, que celle-ci a besoin d’appui de type nouveau. Le chef de la diplomatie algérienne a expliqué cette orientation en indiquant que la relation entre l’Algérie et la BAD passera du « financement classique » à un « accompagnement de développement ».

Et d’ajouter que l’ouverture de ce bureau à Alger démontre de façon claire que la banque et l’Algérie « travaillent toujours ensemble ». A travers ce bureau, a-t-il poursuivi, nous pourrions également, comme nous y sommes invités en tant que responsables africains, faire tout ce qui est possible pour arriver à « l’intégration et à l’intégration régionale en particulier ». La coopération entre la Banque africaine et l’Algérie date de 1964. Depuis 1971 à ce jour, la BAD a financé trente-quatre projets pour 2,2 milliards de dollars. C’est peu en comparaison de ce qui a été accordé à certains pays. Fait de taille, cependant : l’Algérie a honoré toutes les dettes qu’elle avait contractées auprès de la BAD. Elle l’a fait par anticipation. Mourad Medelci est par ailleurs revenu sur le pourquoi du retard enregistré dans l’ouverture de ce bureau, notant que cela est dû, essentiellement, à des « obstacles juridiques », qui ont été aujourd’hui levés, en plus du calendrier chargé de la BAD dans sa politique d’expansion dans le monde. L’ouverture d’un bureau à Alger, le président de la BAD s’en réjouit. Et tient à remercier le gouvernement algérien pour les efforts déployés afin de permettre cette extension en Afrique du Nord. Donald Kaberuka a estimé que cette nouvelle antenne en Afrique, « très importante », permettra de « répondre aux besoins dynamiques » de l’Algérie.

Synthèse de Rayane, www.algerie-dz.com
D’après La Tribune