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La Banque Mondiale prépare un rapport sur l’Algérie

mercredi 28 juin 2006, par Ahlem

Dans le cadre de la préparation de son rapport sur l’Algérie, la Banque Mondiale qui veut faire le point sur le secteur privé et le rôle de l’Etat algérien dans sa promotion dans la région Mena, a rencontré des représentants de ministères, des entrepreneurs et des universitaires.

La Banque Mondiale prépare un rapport sur l’Algérie.

Le rapport qui sera élaboré, selon une note de l’institution financière, « se propose de s’inscrire dans une approche plus équilibrée et peut-être moins dogmatique en faisant un état des lieux des problématiques liées à l’investissement dans ces régions très diverses que sont le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord. Il se propose aussi de faire la part des choses entre les insuffisances des politiques publiques pour mettre en place un climat des investissements adéquat mais aussi des insuffisances du secteur privé dominant dans les pays de la région ».

Il ne sera donc pas seulement question de mettre le doigt sur les insuffisances des politiques des Etats dont l’Algérie, en matière de promotion du secteur privé mais aussi de soulever des questions ayant trait à « la capacité de proposition, d’organisation et les incitations du privé à se renouveler en se délaissant des traditions rentières héritées des périodes protectionnistes ».

Dans ce but, les participants à la réunion de consultation qu’a animée le responsable du projet, M. Najy Benhassine, ont eu à discuter de la question et à répondre à « un questionnaire de consultation ». Cet expert a rappelé, lors de son intervention, que la Banque mondiale a déjà eu à se pencher sur le sujet à travers une enquête réalisée, en 2003, auprès de 7.000 entreprises relevant de toute la région Mena.

Globalement, les contraintes d’ordre fiscal, l’accès et le coût du financement, l’informel, le foncier et la corruption ont été les problèmes récurrents signalés par les entrepreneurs. En Algérie, 53% des opérateurs interrogés ont évoqué la question liée à l’accès au financement comme étant une contrainte majeure. Viennent ensuite celles liées à l’accès au foncier avec 38% et au règles réglementaires avec 27%.

Synthèse de Ahlem, algerie-dz.com
D’après le Quotidien d’Oran