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La Banque d’Algérie analyse l’économie algérienne

dimanche 23 juillet 2006, par Samir

Selon le dernier rapport de la Banque d’Algérie, le secteur industriel public et privé n’a pas tiré tout le profit escompté de la dynamique de croissance de l’économie nationale soutenue par la hausse des dépenses publiques d’équipement.

La Banque d’Algérie analyse l’économie algérienne.

Le document note que seuls les secteurs de l’eau et de l’énergie, et dans une moindre mesure
les secteurs des ISMME (notamment la sidérurgie et la métallurgie) et des matériaux de constructions enregistrent des croissances positives et appréciables de leurs indices de production. “La production des autres secteurs est tendanciellement déclinante, alors que l’expansion économique globale est robuste”, souligne la Banque d’Algérie.

L’impératif de modernisation et de renforcement de l’outil industriel public et privé, par la mise en place des conditions organisationnelles, réglementaires et financières, indispensables à la reprise vigoureuse de l’investissement, “est plus que jamais d’actualité pour que la croissance forte de ces dernières années, impulsée par les dépenses budgétaires, profite également à l’expansion de la production intérieure”, estime la Banque d’Algérie.

Le volume des incidents de payement des chèques impayés prend une dimension préoccupante. La distribution des crédits à l’économie s’est effectuée en contexte d’accumulation de crédits non performants, note le document qui annonce le démarrage effectif de “la centrale négative” dès la fin du 1er trimestre 2006. À fin décembre 2005, la Banque d’Algérie disposait déjà d’un fichier permanent de 32 557 entreprises déclarées par leurs banques respectives pour un montant global de crédits supérieurs à deux millions de dinars octroyés.

Synthèse de Samir, algerie-dz.com
D’après Liberté