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La Banque d’Algérie optimiste pour 2007

samedi 7 octobre 2006, par Ahlem

Le gouverneur de la Banque d’Algérie, Mohamed Laksaci, qui s’exprimait devant la commission des finances de l’APN, a indiqué que les réserves de change de l’Algérie ont atteint 68,4 milliards de dollars à fin juin, et estime que la situation financière du pays devrait s’améliorer en 2007.

La Banque d’Algérie optimiste pour 2007

Les indicateurs macroéconomiques sont, aujourd’hui, positifs avec notamment le remboursement anticipé de la dette extérieure. Le gouverneur de la Banque d’Algérie a relevé que “les réserves de change ont enregistré une augmentation considérable, passant de 56,2 milliards de dollars en 2005 à 68,4 milliards de dollars à fin juin 2006”.

À l’issue de cet exposé, les membres de la commission finances et budget ont interpellé, selon nos sources, le gouverneur de la Banque d’Algérie sur plusieurs questions, notamment la politique adoptée en matière de gestion des réserves de change, le retard pris dans la modernisation du secteur bancaire et financier, ainsi que le développement de la Bourse d’Algérie. Les députés ont aussi évoqué les scandales signalés au niveau de certaines banques publiques et le rôle de la Banque centrale dans le contrôle et le suivi des banques de la place.

Les membres de la commission ont exprimé, ajoutent nos sources, leur inquiétude quant au marché informel de la devise qui constitue “une entrave au développement de l’économie nationale”. Les députés ont estimé, par ailleurs, que “l’aisance financière du pays doit se répercuter positivement sur le niveau de vie du citoyen”, en interrogeant le gouverneur de la Banque d’Algérie sur l’application des différents textes législatifs et réglementaires régissant le secteur bancaire et financier tels que la loi sur la monnaie et le crédit, la circulation des capitaux de l’Algérie vers l’étranger et le contrôle de change.

Les députés ont insisté, également, sur la nécessité de promouvoir l’activité des banques en Algérie, principalement à travers la diversification des sources de financement de l’investissement productif et créateur de richesse et l’amélioration des relations entre les banques et les investisseurs. Ils ont proposé la création de nouvelles institutions financières pour encourager le développement de l’investissement.

Synthèse de Ahlem, algerie-dz.com
D’après Liberté