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La Bourse d’Alger en panne
samedi 7 octobre 2006, par
Le fiasco de la Bourse d’Alger semble confirmer les retards pris par l’Algérie dans la mise en place de vraies réformes financières à même d’accélérer le processus de privatisations et de séduire les investisseurs nationaux et étrangers.
Le ministre des Participations et de la Promotion des Investissements Abdelhamid Temmar est plutôt favorable à la recherche de partenaires fiables pour certaines des entreprises à privatiser, en attendant la naissance d’une vraie Bourse des valeurs d’Alger.
Le premier responsable du processus de privatisation des entreprises marque ainsi sa préférence pour une privatisation par le partenariat que par l’introduction à la Bourse d’Alger, dans un contexte de faiblesse du marché financier auquel seuls quelques emprunts obligataires donnent un semblant de vie.
A la mi-mai dernier, un plan de relance d’un coût global de 400 millions de dinars est annoncé par la Société de gestion de la Bourse des valeurs (SGBV). Ce plan, dont la mise en oeuvre doit durer cinq ans à partir de la fin 2006, coïncide avec un programme de privatisation prévoyant d’introduire à la Bourse d’Alger la partie non cédée du capital des grandes entreprises publiques à privatiser et pouvant aller jusqu’à 20% du capital global.
Synthèse de Kahina, algerie-dz.com
D’après le Quotidien d’Oran