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La Bourse d’Alger renaît

jeudi 13 juillet 2006, par Rédaction

La Bourse d’Alger qui a entrepris un programme de modernisation de son réseau informatique, ambitionne de reprendre rapidement du service malgré la demande d’Eriad Sétif qui souhaite lancer une offre publique de rachat de son titre.

La Bourse d’Alger renaît.

La Commission d’observation et de surveillance des opérations de Bourse (Cosob), a donné déjà son visa pour l’Eriad Sétif afin de lancer cette opération, dira-t-il. Les responsables de cette société compte initier, souligne-t-il, prochainement une offre publique de rachat de son titre. Le prix de rachat est fixé, soutient-il, à 1 500 DA l’action. L’Eriad Sétif totalise, actuellement, plus de 5 000 actionnaires. Il a relevé, par ailleurs, que “le retrait du titre de l’Eriad Sétif de la cote est dictée essentiellement par des considérations économiques objectives”.

Le directeur général de la Bourse d’Alger a déclaré : “Le conseil d’administration de la SGBV se réunira prochainement en vue de finaliser l’augmentation du capital qui passera de 79 à 100 millions de DA”, affirmant que “le programme de relance de la Bourse d’Alger sera opérationnel au début de l’année 2007”. Ce programme de développement s’étalera sur 5 ans. Il prévoit essentiellement la réorganisation de la Bourse d’Alger via l’acquisition de nouveaux équipements et logiciels modernes de gestion conformes aux standards internationaux, la formation du personnel, la revalorisation des salaires et l’alimentation du marché en titres, avoue-t-il. L’opération de récapitalisation de la SGBV sera bouclée, confie-t-il, avant fin 2006.

Le premier responsable de la Bourse d’Alger a estimé que “le marché s’est redynamisé davantage depuis l’introduction de l’obligation de Sonelgaz à la cote”. Et pour cause, le volume des actions transigées a atteint, argumente-t-il, 56 327 pour une valeur totale de 55 260 910 DA depuis le début de l’année 2006 contre 4 188 200 DA enregistré en 2005. Il a expliqué que “l’entrée de l’obligation de Sonelgaz à la Bourse d’Alger qui sera suivie par d’autres n’est pas le fruit du hasard mais l’aboutissement d’un travail considérable réalisé par les acteurs du marché dans le cadre de l’instauration d’un mode de financement alternatif au crédit bancaire”. Il s’agit précisément, ajoute-t-il, du financement par le marché obligataire.

Synthèse de Rayane, algerie-dz.com
D’après Liberté