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La Bourse d’Alger sauvée par Algérie Télécom ?

vendredi 24 novembre 2006, par Bilal

L’introduction à la Bourse d’Alger de l’obligation Algérie Télécom, deuxième du genre après celle de Sonelgaz en mai 2006, permet à la place algéroise de revivre après plusieurs années difficiles même si l’activité boursière y est très faible.

La Bourse d’Alger revit grâce à Algérie Télécom

L’admission du titre de créance de l’opérateur historique Algérie Télécom à la cote officielle en bourse est la deuxième enregistrée durant l’année en cours après celle de Sonelgaz réalisée le 29 mai 2006, a rappelé Rahni. Depuis 2003, le montant des fonds levés dans les différents emprunts obligataires lancés par différentes entreprises émettrices s’élève à 160 milliards de dinars, a-t-il ajouté. Selon Rahni, le marché obligataire a apporté « une bouffée d’oxygène » à la Bourse d’Alger.

« Depuis l’entrée en activité de la bourse en 1999, quatre admissions ont été enregistrées dont l’emprunt obligataire de Sonatrach qui depuis est sorti car il est arrivé à maturité et celui d’Eriad Sétif qui a fait une offre de retrait public. La part des obligations cotées en bourse représente 24% de l’encours global alors qu’elle était nulle avant le 29 mai 2005 », a-t-il dit à ce propos. « Air Algérie s’est engagée à coter son obligation en Bourse. En 2007, d’autres titres feront de même. AT et Sonelgaz reviendront probablement », a-t-il assuré.

A ses yeux, le marasme de la bourse était dû « aux limites posées aux émissions institutionnelles dictées par les règles prudentielles mais aussi à l’exigence accrue exprimée par les investisseurs pour assurer la négociabilité des titres de créances dans les meilleures conditions de transparence ». Dans ce contexte, il a encore estimé que le dispositif de la Bourse d’Alger était sujet à « plusieurs dysfonctionnements » dont la matérialisation qui constituait un blocage pour les transactions. La création du dépositaire central des titres, Algeria Clearing, a solutionné ce problème. Il a en outre imputé le manque de dynamisme dans le marché boursier à « l’absence d’incitations fiscales ».

Synthèse de Billal, algerie-dz.com
D’après AAI