La Bourse d’Alger veut séduire le privé

C’est ce qu’a annoncé M. Ali Sadmi, président de cette autorité de régulation des valeurs mobilières cotées en Bourse, qui était hier l’invité du forum d’El Moudjahid. Selon lui, il s’agira, à travers cette opération, de mettre à niveau tous les maillons de la chaîne. Une option qui fera peut-être sortir la Bourse d’Alger de sa longue léthargie : huit ans sans enregistrer une seule introduction. Ali Sadmi précisera que, pour l’heure, un groupe de travail est à l’œuvre pour relancer les opérations des organismes de placement des valeurs mobilières sous la supervision de la Société d’investissement à capitaux variables (SICAV).

Cette initiative de relancer la Bourse d’Alger est rendue nécessaire « par le fait que nombre d’acteurs étrangers s’intéressent au marché boursier algérien. Ils veulent investir dans les métiers des titres, lesquels sont insuffisamment développés chez nous », ajoute-t-il, soulignant que « ceux qui ont le savoir-faire [acteurs étrangers] vont ainsi instruire les nationaux qui ne l’ont pas ». L’invité du forum d’El Moudjahid estime que toutes les conditions sont réunies pour la relance effective de la Bourse d’Alger. « Des experts de la Banque mondiale venus en savoir un peu plus sur la Bourse d’Alger ont donné leur conclusion : l’édifice de fonctionnement de la Bourse d’Alger est parfaitement adapté » mais « le secteur privé algérien tourne le dos à la Bourse d’Alger, au moment où elle peut favoriser l’entreprise privée dans son plan d’investissement », dit-il avec étonnement.

Synthèse de Billal, www.algerie-dz.com
D’après La Tribune