La C1 arrive en Algérie

Pourquoi choisir une C1 plutôt qu’une C2 ou C3 ? Deux raisons : la taille et le prix, explique Claude Satinet, directeur général de Citroën. « Nous l’appelons la voiture essentielle car elle permet de satisfaire l’ensemble des besoins dans la limite de sa taille -3,40 m- et pour un petit budget à partir de 8 250 euros. » L’entrée de gamme de Citroën est désormais organisée par palier de 1 000 euros avec une entrée de gamme C2 à 9 250 euros (dans le cadre d’une offre promotionnelle en vigueur jusqu’en juin) et pour la C3 à 10 250 euros (également une promotion). Petit prix, mais vraie voiture, insiste Claude Satinet : « Sur la C1 de base, nous avons l’équipement minimum sans mise en cause de la sécurité. Par exemple, nous n’avons pas mis la direction assistée de série, car nous estimons que c’est un équipement de confort et que cela ne nuit pas à sa maniabilité. » Une option à 250 euros qui permet à Citroën d’afficher un prix d’entrée de gamme inférieur à Peugeot dont la 107 démarre à 8 500 euros, direction assistée de série.

Vraie voiture également par la diversité de l’offre qui comprend deux versions 3 portes et 5 portes et deux motorisations essence et diesel. Elle s’intègre dans une gamme qui compte désormais quatre modèles de citadines. « Sur le segment B, vous ne trouverez pas mieux en termes de variété », tient à noter Claude Satinet.

Selon lui, C1 ne devrait pas pénaliser les ventes de C2. « Depuis son lancement, nous avons positionné C2 suffisamment haut pour qu’elle ne soit pas en conflit avec C1. Et ce ne sont pas les modèles d’entrée de gamme que nous vendons le plus », remarque le patron de la marque. Pour 2005, seulement 22 000 unités de C1 seront disponibles. « Nous avons défini comme principe que tous les concessionnaires européens en aient une pour la montrer », explique Claude Satinet. Par ailleurs, deux pays de lancement ont été choisis. Ainsi, la moitié des volumes prévus seront réservés à la France et l’Italie, deux pays où le segment B occupe une place importante avec 5 000 unités chacun en 2005, tandis que l’Allemagne, la Grande-Bretagne et l’Espagne devraient en commercialiser chacune 2 000 unités.

Par Rafik Elias, latribune-online.com