La Turquie et l’Algérie négocient des avantages douaniers

Le ministre du commerce El Hachemi Djaâboub a indiqué que l’Algérie négocie des avantages similaires à ceux présentés par l’accord d’association avec l’Union européenne. Jugeant la demande de la Turquie « légitime », l’Algérie « poursuit des négociations sur la suppression progressive des barrières douanières avec la Turquie et autres pays pour trouver des mécanismes adéquats pour l’élargissement de ces avantages accordés aux pays de l’UE », a affirmé le ministre du Commerce, El Hachemi Djaâboub lors de l’inauguration ce jeudi de la foire flottante turque au port d’Alger. Par ailleurs, il a appelé les hommes d’affaires turcs à investir davantage en Algérie, un pays qui offre, a-t-il rappelé, toutes les possibilités avantageuses à l’investissement. Pour sa part, l’ambassadeur de Turquie, Ahmet Necati Bigali, a fait part de la volonté de son pays à œuvrer avec l’Algérie pour développer les relations bilatérales dans le domaine économique en notant que ce genre d’exposition permettra aux hommes d’affaires algériens et turcs de se connaître davantage et de s’enquérir des opportunités d’investissements offertes dans les deux pays.

De son côté, le ministre de l’Habitat et de l’Urbanisme, Nourredine Moussa, a indiqué que « les produits turcs de la construction sont répandus en Algérie et des entreprises turques interviennent sur des chantiers en bâtiment avec de nouveaux procédés de construction sur le marché algérien et notamment dans le cadre de l’actuel programme complémentaire du logement où elles sont cinq entreprises ayant obtenu des marchés à Alger, Constantine et Oran pour le moment, alors que d’autres ont soumissionné pour d’autres marchés dans le secteur. Pour l’instant, ces entreprises turques ont pris en charge la réalisation jusqu’à 2 000 logements, selon Moussa. Deux navires turcs, « Samsun » et « Ankara », ont accosté durant deux jours le port d’Alger, à leur bord une foire flottante appelée « Bluexpo ». Deux expositions, l’une concernait le secteur de la construction et l’autre de l’équipement industriel. Lancée pour la première fois en 1926 par le fondateur de l’Etat turc, Mustafa Kamel Ataturk, avant d’être suspendue jusqu’en 2007.

Synthèse de Mourad, www.algerie-dz.com
D’après le Jour d’Algérie