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La conjoncture économique en Algérie en 2007

lundi 15 octobre 2007, par Rédaction

Le mystère plane en Algérie sur la conjoncture économique pendant les trois premiers trimestres en raison de l’absence de chiffres sur la croissance du PIB.

L’économie de l’Algérie reste dépendante des hydrocarbures.

A dix semaines de la fin de l’année 2007, la conjoncture économique algérienne évolue dans un épais brouillard, au sujet de ses performances annuelles. L’année dernière c’est vers la fin du mois de novembre qu’au détour d’un chiffre sur la production industrielle publique en Algérie, l’alerte avait été donné - dans une chronique de presse de Abdelmadjid Bouzidi - sur le risque d’un taux de croissance global faible pour 2006. En effet la production d’hydrocarbures en volume avait connu un tassement qui, couplé à un calcul à prix constant sur la période, a tiré vers le bas l’ensemble de l’échafaudage, à 1,2% de croissance seulement. Les analystes avaient préféré retenir le taux de croissance de 4,8 % du PIB en hors hydrocarbures. Devrons t’il faire de même pour 2007 ? Les indicateurs de tendance sont toujours aussi peu diserts.

Et les pouvoirs publics s’en accommodent, eux qui, faute de production de chiffres indépendants, ont pu négocié avec le FMI, la publication d’un taux de 3% pour 2006, selon un mode de calcul avantageux, qui atténue « l’effet plombant » de la contre-performance des hydrocarbures. Abdellatif Benachenhou avait, lors de son premier passage à la tête du ministère des finances en 2001, fait de la création d’un institut national de la conjoncture économique une de ses priorités, « afin de mettre à disposition des opérateurs et des décideurs publics un tableau de bord fiable -et à jour- des tendances de l’activité » économique en Algérie. Six ans après, aucun responsable dans le gouvernement ne sait encore à la mi-octobre quel a été le taux de croissance au premier semestre 2007.

Synthèse de Rayane, www.algerie-dz.com
D’après El Watan