La contrefaçon en Algérie inquiète les investisseurs

« Les sociétés espagnoles basées en Algérie subissent pratiquement les mêmes contraintes que les Algériens, notamment celles engendrées par la contrefaçon et le marché parallèle », a souligné un représentant d’une entreprise espagnole intervenant dans le secteur de la santé, ajoutant que « nous payons nos importations mais nous faisons face, sur le marché interne algérien, à une concurrence informelle et donc déloyale ».

Selon lui, ces deux phénomènes « causent des ravages à l’économie » algérienne et « diminuent l’enthousiasme » des entrepreneurs étrangers à venir investir leur argent en Algérie. « La lourdeur de l’administration, les dysfonctionnements du système bancaire et l’augmentation des créances » sont également les contraintes évoquées par les opérateurs espagnols. Pour sa part, le ministre de la Participation et de la Promotion de l’investissement, Hamid Temmar, a souligné dans ses réponses « l’importance extrême » que les pouvoirs publics accordent aux politiques à mettre en œuvre en vue d’enrayer au plus vite ces fléaux.

Pour étaler ses propos, le ministre dira qu’actuellement, « deux commissions travaillent de façon très concrète au niveau du gouvernement qui se penchent sur ce problème pour y apporter des solutions radicales », tout en précisant que ce phénomène est reconnu comme étant un « problème international » dont souffrent beaucoup de pays, y compris les plus émergeantes. En outre, d’autres opérateurs espagnols ont souligné le déficit en matière de transport entre l’Espagne et l’Algérie, lorsqu’il s’agit de promouvoir des actions touristiques, sans compter « la faiblesse des infrastructures algériennes de tourisme », et ce, en jugeant que le marché touristique algérien « n’est pas suffisamment connu » en Espagne.

Synthèse de Mourad, www.algerie-dz.com
D’après la nouvelle république