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La contrefaçon en Algérie pèse sur BCR

mardi 20 novembre 2007, par Rédaction

Confronté à la contrefaçon en Algérie, le groupe BCR est dans une situation financière difficile et a du mal à trouver un repreneur.

Le groupe BCR victime de la contrefaçon en Algérie.

Lancée fin 2005, la mise en vente de l’entreprise BCR, victime de la forte contrefaçon qui sévit en Algérie, n’a pas abouti. « Les discussions entre la Société de gestion des participations équipements industriels et agricoles (SGP Equipag) et trois groupes européens ont échoué », selon une source proche du groupe. Il s’agit de l’espagnol Tecca, français Dassault et d’un groupe portugais de taille modeste. Le holding a été ainsi obligé de relancer le processus de privatisation des trois filiales du groupe public : Saniak (Aïn Kebira, Sétif), Ofree (Bordj Ménaïel, Boumerdès) et Orsim (Oued Rhiou, Relizane). Une source proche de l’entreprise BCR a confirmé l’information, sans pour autant avancer des détails ni commentaire sur le dossier.

Selon la même source, les discussions entre la SGP et les trois groupes européens ont buté sur plusieurs problèmes. Parmi eux : le montant de la participation qui serait cédée au partenaire, le management des entités issues de ces partenariats avec le groupe BCR. Autre obstacle soulevé par les groupes étrangers : l’ampleur de la contrefaçon en Algérie. Un représentant du groupe espagnol Tecca, intéressé par la branche coutellerie et robinetterie de la BCR, s’est alarmé de l’ampleur du phénomène dans la région de Sétif où se trouve le siège social de la BCR, selon cette source. « En se rendant au marché d’El-Eulma, il s’est dit choqué par le nombre de produits contrefaits en vente libre », explique la source proche de la BCR. En effet, le produit BCR est le premier à être contrefait et ce, depuis 1998 à 2006.

Synthèse de Rayane, www.algerie-dz.com
D’après l’Expression