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La coopération entre l’Algérie et les Etats-Unis dans le nucléaire sera technique

samedi 26 mai 2007, par Ahlem

La coopération dans le nucléaire civil entre l’Algérie et les Etats-Unis dont l’accord sera signé le 9 juin, portera sur des échanges techniques et scientifiques.

Les américains ne construiront pas de centrale nucléaire en Algérie

Il n’a jamais été question de construire une quelconque centrale nucléaire en Algérie, a tenu à préciser Colin H. Wood qui est justement chargé du dossier à l’ambassade américaine à Alger, en expliquant que ces échanges entrent dans le cadre d’un programme qui concerne une dizaine d’autres Etats notamment le Maroc, la Libye, la Roumanie, la Thaïlande... etc. Le programme en question existe, ajoute le deuxième secrétaire chargé des affaires économiques et commerciales américain, depuis le début des années 80 et est baptisé « le jumelage des laboratoires ».

Le but, explique encore notre interlocuteur, réside dans le partage des connaissances et des pratiques avec les chercheurs et scientifiques algériens pour déterminer, dans un premier temps, les besoins de notre pays, notamment en matière de traitement des déchets nucléaires, sachant que l’Algérie dispose déjà de deux réacteurs nucléaires. Le programme est purement technique et ne concerne pas le domaine commercial, ajoute M. Colin H. Wood qui souligne que ce partenariat offre des opportunités aux scientifiques et chercheurs algériens de se rendre aux Etats-Unis pour visiter les laboratoires américains et profiter ainsi, de leur expérience.

Pourquoi ce brusque intérêt des Etats-Unis au nucléaire algérien alors que le programme date des années 80 ? Pour notre interlocuteur c’est juste une suite logique après la signature, en janvier 2006, avec l’Algérie de l’accord « Science et Technologie ». « Ce n’est qu’un début de dialogue et ce programme est un moyen d’entretenir des discussions et d’identifier les domaines de partenariat entre les deux pays », souligne le responsable américain qui ne voulait, cependant, absolument pas s’avancer sur quoi déboucheront plus tard ces « échanges d’expertises » entre les scientifiques des deux pays.

Synthèse de Ahlem, www.algerie-dz.com
D’après le Quotidien d’Oran