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La cotation des entreprises effective en Algérie en 2008

vendredi 16 mars 2007, par Ahlem

Le système de cotation des entreprises sera opérationnel en Algérie en 2008 et permettra de mesurer la capacité d’une entreprise algérienne à honorer ses engagements financiers.

Un système de cotation des entreprises en Algérie en 2008.

On s’attend ainsi début 2008 à l’introduction du système « rating » ou ce qu’on appelle le système de cotation (dont la finalisation est prévue fin 2007) par trois banques publiques. Ce nouveau dispositif de rating devra permettre la notation des entreprises en Algérie à travers des critères sur le plan notamment de leurs performances, de leur compétitivité et de la place qu’elles occupent sur le marché, en leur attribuant une cotation exprimant leur qualité.

Le délégué général de l’Association des banques et des établissements financiers (ABEF), Benkhalfa, qui a précisé que l’accès des entreprises aux crédits et aux autres prestations bancaires sera défini en fonction du rating qui leur sera attribué, a donné ces détails sans toutefois citer les banques concernées par ce nouveau système. Un système dont la mise en œuvre sera confiée par la suite à une agence spéciale de cotation qui sera créée dans les prochaines années. Toujours, en matière de financement des entreprises en Algérie, M. Benkhelfa a plaidé pour la poursuite pendant une dizaine d’années encore du « dopage » des entreprises à travers les mesures de soutien financier en vigueur sur les plans notamment fiscal et des conditions de crédit.

Et ce, selon ses explications, « 80% des entreprises en activité ne sont pas capables de tenir la route sans un soutien financier actif de l’Etat ». « Les leçons sont bien tirées et le système de contrôle mis en place permettra de mieux sécuriser le système bancaire », a, par ailleurs, assuré M. Benkhelfa en allusion aux scandales financiers qui ont éclaboussé la place bancaire, notamment les affaires Khalifa Bank et BCIA. « Les systèmes d’alerte mis en place par les banques en collaboration avec la Banque d’Algérie et les différents contrôles exercés par les instances de supervision bancaire en liaison avec l’appareil de justice rendront de plus en plus difficiles les actes de fraude dans le secteur bancaire ».

Synthèse de Ahlem, www.algerie-dz.com
D’après La Tribune