Accueil > ECONOMIE > La crise dans le secteur du lait en Algérie persiste

La crise dans le secteur du lait en Algérie persiste

lundi 17 décembre 2007, par Samir

Les producteurs privés de lait en Algérie en appelle au gouvernement pour trouver une solution à leurs révendications tarifaires.

Le crise du lait en Algérie se poursuit.

Les premières négociations entre la Confédération des industriels et producteurs algériens (CIPA) et l’Office national interprofessionnel du lait (ONIL), ont échoué hier après presque une journée de discussions. Les négociations ont alors buté sur le prix de session qui n’arrangent pas les transformateurs. Le prix proposé par les responsable de l’ONIL a buté au niet catégorique des représentants des producteurs privés du lait et ceux de la CIPA présents lors du premier round des négociations. Les deux parties ne se sont mises d’accord également sur la question de la régularité de l’approvisionnement de la poudre du lait. Les transformateurs du lait en Algérie ont, lors des négociations, exposé le problème sur l’insuffisance de la quantité de poudre de lait à laquelle ils font face et qui constitue un handicap pour couvrir les besoins sur une longue période en attendant le réapprovisionnement de leurs entrepôts. "Nous ne pouvons accepter cette situation et continuer à travailler dans ces conditions qui nous lèsent. Notre approvisionnement en poudre de lait est trop faible pour couvrir les besoins à moyen terme sachant que la matière première provient de l’étranger", a indiqué Madani Ounnoughene, producteurs privé du complexe laitier Patûrages d’Algérie à Tizi Ouzou.

Notre interlocuteur nous informera qu’après l’échec des premières négociations, l’arrêt de la production se poursuivra dans toutes les laiteries du territoire national. Le statu quo est ainsi maintenu par les producteurs privés qui semblent déterminés à mettre la pression sur les pouvoirs publics pour le règlement de cette situation. Une situation, justement, qui s’est traduite par la décision des propriétaires des laiteries privées de mettre à l’arrêt leur machine et cesser la production du lait qu’ils ont lancé lundi dernier. Le lendemain, le mouvement s’était élargi et a vu les laiteries des wilayas du Centre de l’Algérie et de la Kabylie suivre le mouvement de contestation. A rappeler qu’à l’issue de la réunion tenue entre la Confédération interprofessionnelle des producteurs algériens (CIPA) et les producteurs frondeurs, une grève nationale a été décidée conjointement par les deux parties et ce, depuis avant-hier. Une situation qui va, à coup sûr, perturber le cycle de production et créera une nouvelle crise au niveau du marché de la consommation qui se répercutera négativement sur les ménages. En tout cas, les unités publiques, affiliés au groupe Giplait, sont loin d’être en mesure de pallier manque provoqué par la mise à l’arrêt des laiteries privées.

Synthèse de Samir, www.algerie-dz.com
D’après La Dépêche de Kabylie