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La crise des aéroports en Algérie

lundi 11 décembre 2006, par Samir

Sur les 36 aéroports que compte l’Algérie, seuls ceux d’Alger, de Béjaïa, de Hassi Messaoud et de Hassi Rmel gagnent de l’argent.

La majorité des aéroports d’Algérie sont déficitaires

Le DG de l’établissement de gestion des services aéroportuaires d’Alger, Mohamed Salah Boultif, invité au Forum d’El-Moudjahid, a déclaré qu’il n’y aura pas de compression d’effectifs dans son entreprise qui gère le plus grand aéroport d’Algérie, -pour couper court aux rumeurs faisant état d’un éventuel licenciement du personnel de l’entreprise notamment après la signature d’un contrat de gestion déléguée avec les Aéroports de Paris (ADP)-. « Bien au contraire, il est possible de recourir à un recrutement dans l’avenir, pour garantir une performance de la qualité de service ». Le DG de l’EGSA a expliqué qu’il ne s’agit nullement d’une concession de l’aéroport ou d’un transfert de propriété au profit de l’entreprise Aéroports de Paris. Mais il s’agit, selon le conférencier, d’une simple gestion déléguée pour une durée de quatre ans.

Une gestion qui permettra selon le responsable l’acquisition du savoir-faire, la formation, une certification aux normes internationales, notamment sur les plans sécuritaire et environnemental. Le DG de l’EGSA a rappelé la nécessité de recourir à ces performances auprès des professionnels reconnus mondialement pour garantir la rentabilité de l’aéroport et lui permettre, à long terme, de concurrencer les aéroports du bassin méditerranéen. Il a précisé dans ce sens que son entreprise a déjà sélectionné l’entreprise « Suisse-port » parmi trois autres soumissionnaires, pour « l’assistance en escale » en précisant que le travail de cette entreprise de renommée mondiale, débutera dans deux semaines.

Concernant l’aspect sécuritaire, tout le monde atteste que l’aéroport international d’Alger, le plus de grand en Algérie, est le plus sûr mais certains passagers se plaignent souvent des fouilles répétées alors qu’il y a déjà un moyen sûr, celui de la biométrie. Certains invités ont interrogé le DG de l’EGSA sur la non-utilisation de la reconnaissance biométrique sachant qu’elle permet d’identifier rapidement et sûrement les passagers. M. Boultif explique « cette technologie de pointe est nouvelle dans nos aéroports. Ce système sera généralisé à l’ensemble des passagers de l’aéroport international à Alger, en deuxième étape, pour passer à la troisième étape, celle de généraliser ce procédé à l’ensemble de nos aéroports », précise Boultif.

Synthèse de Samir, algerie-dz.com
D’après le Quotidien d’Oran