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La croissance de l’Algérie a atteint 3% en 2006

samedi 10 février 2007, par Bilal

La croissance du PIB de l’Algérie aurait atteint 3% en 2006 selon un rapport publié par le Fonds monétaire international (FMI).

Le croissance économique de l’Algérie a souffert de la baisse de la production des hydrocarbures.

Le Fonds monétaire international (FMI) a dressé un tableau favorable de l’économie algérienne estimant que les bonnes conditions actuelles offraient à l’Algérie l’occasion d’engager des réformes visant à réduire le chômage et assurer la stabilité macroéconomique. Dans sa revue annuelle, au titre de l’article IV de ses statut, le FMI confirme la diminution de la croissance du produit intérieur brut en 2006 affichant un taux d’environ 3%, en grande partie en raison d’une baisse de la production hydrocarbure pour des raisons techniques. La croissance du produit intérieur brut hors hydrocarbure est estimée à 4,5% dopée par le secteur de l’habitat et de l’agriculture.

Le FMI note que “l’inflation est demeurée basse jusqu’au milieu de l’année mais elle reprend, reflétant un rebond dans des prix de denrées alimentaires”. Les prix favorables d’hydrocarbure sur les marchés internationaux ont encore renforcé la position externe de l’Algérie. Le FMI projette que l’excédent de compte courant grimpe jusqu’aux 24,5% du PIB contre 21% en 2005. Les réserves de change ont atteint 70 milliards fin septembre 2006. Après le remboursement par anticipation de la dette, en particulier vis-à-vis du Club de Paris et de Londres, le ratio dette extérieure/PIB devait baisser de 17% en 2005 à moins de 4,5% en 2006.

Le FMI constate l’argumentation considérable des montants alloués au programme d’investissement public 2005-09. Il estime, par ailleurs, que les salaires de la Fonction publique ont été augmentés de 15% à -16% en moyenne. En conséquence, le FMI s’attend à ce que le déficit primaire hors hydrocarbure s’élargisse à environ 37% du PIB en 2006 contre 33% en 2005. Pour autant, le FMI estime que l’excédent budgétaire global de l’Algérie avoisinerait les 12% du PIB. Parallèlement, la politique monétaire, souligne le document du FMI “est restée prudente et correspond à l’objectif des autorités de maintenir l’inflation à un faible niveau”. Le rapport du Fonds monétaire international souligne les “progrès accomplis dans des réformes structurales”.

Synthèse de Billal, algerie-dz.com
D’après Liberté