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La croissance de l’Algérie atteindra 3,5% en 2011

mardi 16 février 2010, par Rédaction

La croissance économique de l’Algérie devrait atteindre 3,5% en 2011 selon le cabinet américain IHS Global Insight.

La croissance de l’Algérie atteindra 3,5% en 2011.

L’Algérie aura une croissance stimulée et une excellente santé financière grâce à ses réserves de changes en augmentation. Pour les années à venir, le taux de chômage sera en baisse, avec une stabilité sur le front social. Un tableau idyllique promis par les Américains. Ce sont les conclusions du dernier rapport publié au cours de ce mois par l’IHS Global Insight, un cabinet américain de consulting et d’évaluation des risques d’investissements. Un rapport qui passe au peigne fin les indices chiffrés de l’économie algérienne, révélateurs d’une nette évolution depuis ces dernières années. Ainsi, le rapport table pour 2010 sur une reprise de la croissance du secteur des hydrocarbures ainsi que sur une baisse de l’inflation et du chômage pour les prochaines années. Le document note que le nouveau plan quinquennal 2010-2014 « devrait se traduire par une hausse des investissements des dépenses sociales et le confortement de la croissance économique ». Il annonce ainsi que « les bonnes perspectives des cours du pétrole favoriseront l’Algérie, lui permettant d’engager des investissements robustes (…) et une production d’hydrocarbures en hausse ». Pour étayer ces analyses, le rapport pousse ses prévisions sur le taux de croissance, lequel passera de 3,1 % en 2010 à 3,5 % en 2011 et à 3,6 % entre 2012 et 2014.

Cette situation confortera, selon le cabinet américain, « une excellente santé financière » grâce notamment à la politique de désendettement externe prise par l’Algérie dans le cadre de la stabilité des indices macro-économiques. Il ressort que « la politique de désendettement externe et interne engagée par l’Algérie a permis à sa politique budgétaire de faire face au choc de la crise financière mondiale ». Le rapport ajoute que « l’Algérie ne devra pas faire face à un manque de liquidités externes », faisant référence à l’augmentation notable de ses réserves de changes qui passeront de 184,8 milliards de dollars en 2012 à 190,8 milliards en 2013. De même, le PIB devra observer une courbe ascendante à court et moyen terme. Ainsi, le volume en valeur sera de l’ordre de 235,3 milliards de dollars en 2014 après avoir été de 154,4 milliards en 2009. Ces indices permettront à la longue de consacrer des enveloppes aux investissements, surtout dans les chantiers des infrastructures, la réforme du système bancaire et des investissements publics. Sur le plan financier, le document estime que « le dinar algérien peut être défendu grâce au niveau important des réserves de changes ». Sur le front social, le rapport du cabinet américain prévoit une baisse de taux de chômage, dont le taux à 10,1 % en 2010 tombera progressivement à 9,9 % en 2011, à 9,5 % en 2012, à 9 % en 2013 pour se stabiliser à 8,9 % en 2014.

Synthèse de Rayane, www.algerie-dz.com
D’après le Jeune Indépendant