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La facture d’importation de lait de l’Algérie en baisse en 2009

lundi 4 mai 2009, par Samir

La facture d’importation de lait de l’Algérie devrait baisser de 400 millions de dollars en 2009.

Importation de poudre de lait en Algérie.

Alors que la facture des importations de la poudre de lait ne cesse d’augmenter d’année en année, l’Algérie prévoit une baisse importante en 2009. Ce qui est une bonne nouvelle, sachant que les dépenses pour ce produit de base se situent à hauteur de 700 millions de dollars, voire plus parfois. Au terme de l’exercice 2009, le montant des importations de la poudre de lait va baisser d’environ 400 millions de dollars, en raison notamment de la baisse du prix de ce produit sur le marché mondial, selon les prévisions de l’Office national interprofessionnel du lait (ONIL). Selon les prévisions de l’ONIL, il est attendu que la facture de la poudre de lait importé en Algérie ne dépasse pas 300 millions de dollars, contre 750 millions en 2008. Au cours du premier semestre de l’année, la répartition des importations par groupe de produits a déjà fait ressortir une baisse de 16,37 % des importations des produits alimentaires, dont la poudre de lait, leur montant étant passé à 1,65 milliard de dollars, contre 1,98 milliard au premier trimestre 2008.

Les prévisions de l’ONIL sont calculées sur la base de plusieurs facteurs, dont la baisse du prix de la matière première sur le marché mondial, qui est passé de 5 000 dollars la tonne en 2008 à 2 200 dollars cette année, selon le directeur général de l’ONIL, M. Abdelhafidh Henni. L’autre facteur cité est « une meilleure gestion des opérations d’importation de lait en Algérie, qui tient compte de la chute de la demande nationale sur la poudre de lait, en raison de l’intégration de lait cru dans le processus de transformation au niveau des laiteries ». M. Henni a souligné que cette maîtrise des importations a permis à l’Algérie d’économiser environ 40 000 tonnes de poudre de lait cette année. Créé en 2007, l’ONIL a été chargé initialement d’importer et de distribuer la poudre de lait aux différentes laiteries du pays touchées de plein fouet par le renchérissement des prix de la matière première sur le marché international. Pour soutenir le prix public du lait pasteurisé, vendu à 25 dinars le sachet d’un litre, l’Etat consacre une subvention de l’ordre de 15 milliards de dinars. L’Algérie, qui dispose de 900 000 vaches laitières, importe 60 % de sa consommation en poudre de lait pour couvrir ses besoins estimés à plus de 3 milliards de litres/an. La production nationale est de 2,2 milliards de litres/an, dont 1,6 milliard de litres de lait cru.

Synthèse de Samir, www.algerie-dz.com
D’après le Jeune Indépendant