La gestion de l’argent public en Algérie

Le ministre des finances, Karim Djoudi, a révélé que son département a décidé de ne plus recourir à la réévaluation des projets de développement qui ont auparavant bénéficié d’enveloppes financières dans le cadre des précédentes lois de finances. Le premier argentier d’Algérie a déclaré à Echorouk Al Yaoumi que les experts de son ministère ont commencé à appliquer les dernières recommandations du président Bouteflika au sujet de la dilapidation de l’argent public en Algérie. Karim Djoudi a souligné que son département allait entamer la mise en œuvre de nouveaux mécanismes censés rationaliser les dépenses et éviter la dilapidation lors des attributions budgétaires destinées à la réalisation de projets de développement. Ainsi, les modalités d’élaboration de la loi de finances seront revues, sachant que le ministère des finances avait commencé à tester un nouveau système budgétaire au niveau de cinq ministères.

Par ailleurs, le contrôle des projets de développement en Algérie s’effectuera à travers les départements ministériels de tutelle qui seront contraints de trouver de nouveaux mécanismes de suivi, tandis que la Caisse Nationale d’Équipement pour le Développement se chargera d’une partie du contrôle. L’inspection générale des finances qui a vu ses prérogatives élargies aura également à intervenir. Dans ce même cadre de lutte contre la dilapidation, le ministère des finances adressera des correspondances demandant aux ministres de présenter une étude approfondie pour tout projet d’investissement public en accordant la priorité aux projets ayant fait l’objet d’études préalables afin de ne pas retarder leur réalisation dans les délais.

Synthèse de Mourad, www.algerie-dz.com
D’après Echorouk