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La gouvernance en Algérie selon la Banque mondiale

vendredi 3 août 2007, par Rédaction

Dans un rapport sur la gouvrnance en Algérie, la Banque mondiale a rappelé les effets de la bonne gouvernance sur la croissance et l’emploi.

La Banque mondiale analyse la gouvernance en Algérie

Pour le moment, les gouvernements des pays du Maghreb peinent à répondre aux demandes de leur population de manière efficace et inclusive. En Algérie, cette disparité criante entre les aspirations du peuple et la réalité à laquelle il fait face, avive le besoin, voire l’urgence d’avoir une meilleure gouvernance. Car, la définition même de la gouvernance est ce processus d’exercice de l’autorité au nom des citoyens. Il inclut le processus de sélection et de remplacement des responsables ainsi que celui lié à la formulation, la mise en œuvre du suivi et de l’évaluation des politiques publiques. La bonne gouvernance, tel que définie par les experts, agit de façon à ce que la persistance de mauvais résultats deviennent moins probables. Elle est génératrice d’une croissance, d’un développement social, d’une réduction du taux de chômage et d’une lutte efficace contre la corruption. Elle requiert aussi des institutions publiques saines et dépend de certaines valeurs humaines universelles.

L’Algérie a connu, depuis 2002, de grandes avancées compte tenu des indicateurs de gouvernance. Le rapport établi par les chercheurs de la Banque mondiale (BM) souligne, rappelle-t-on, que la paix et la stabilité sont désormais de retour dans notre pays. L’Algérie est le premier pays de la région Maghreb et Moyen-Orient à avoir entamé avec l’institut de la BM une collaboration fructueuse en matière de diagnostic de la gouvernance. Cette action a été lancée à traves deux conférences. “En matière de benchmark mondial et de comparaison à travers le temps pour l’Algérie, fondé sur des indicateurs globaux de gouvernance, nous pouvons constater qu’il n’y a pas de changements statistiques majeurs entre les années 2005 et 2006 en raison de la courte période que cela représente”, relèvent les analystes de la BM. Pour les sept dernières années, l’Algérie a enregistré des améliorations nettes et régulières dans les 6 dimensions mesurées par ces indicateurs, à savoir la voix citoyenne et responsabilité, stabilité politique et absence de violence, efficacité des pouvoirs publics, qualité de la réglementation, État de droit et maîtrise de corruption.

Synthèse de Mourad, www.algerie-dz.com
D’après Liberté