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La notation de l’Algérie maintenue à A4

mercredi 24 janvier 2007, par Souad

La Coface a maintenu la notation de l’Algérie à A4 jugeant la situation du pays intéressante du point de vue des affaires avec un cadre macroéconomique positif.

L’Algérie a bénéficié de la hausse des prix des hydrocarbures.

La Coface a évalué la situation économique et sociale de l’Algérie, où elle s’est implantée en octobre dernier, en partenariat avec l’assureur-crédit algérien Cagex et l’a classée à cette échelle, qui correspond à “un assez bon risque”. Au cours du colloque-risque pays qui s’est ouvert hier à Paris, l’assureur français Coface, cité par l’APS, a prévu pour 2007 “une bonne orientation de l’économie” de l’Algérie qui “dispose pour ce faire de bonnes marges de manœuvre”. La Coface, dont l’assurance-crédit à l’exportation n’est qu’une de ses prestations, prévoit, en effet, “une croissance bien orientée” de l’Algérie.

L’augmentation des capacités de production de pétrole et de gaz et les prix élevés des hydrocarbures génèrent, souligne l’assureur français, de solides excédents extérieurs et budgétaires. Cette manne pétrolière permet à l’Algérie de financer un large programme de soutien à la croissance par les dépenses publiques et d’accélérer le désendettement extérieur, tout en accumulant des réserves en devises. Une telle situation a donné lieu aussi, poursuivent les appréciateurs, à un dynamisme du secteur non pétrolier qui devrait être soutenu par une accélération du programme d’investissements publics et la consommation des ménages à travers les augmentations des salaires de la Fonction publique et les dépenses accrues d’une classe moyenne émergeante.

“Les autorités algériennes ont entrepris des réformes et disposent pour ce faire de bonnes marges de manœuvre, grâce à une stabilité politique et à une aisance financière sans précédent”, relèvera la Coface. Abordant l’attitude de l’Algérie envers l’investisseur étranger, l’organisme français précise : “La réglementation algérienne n’opère pas de discrimination entre les investissements nationaux et les investissements étrangers réalisés dans les activités de production de biens et de services, ainsi que les investissements réalisés dans le cadre de l’attribution de concessions et/ou de licence.” Pour lui, “les avantages fiscaux et douaniers sont les mêmes que pour les nationaux et les étrangers”, et la loi garantit le rapatriement des capitaux investis et de tous les revenus y afférents.

Synthèse de Souad, algerie-dz.com
D’après Liberté