La privatisation d’Algérie Telecom attendra

Interrogé sur l’état d’avancement de ce processus, le premier responsable de l’opérateur historique, Brahim Ouarets, a rappelé que c’est-là une décision qui relève de la volonté exclusive des pouvoirs publics. Une fois fixée, il sera question de la rédaction du cahier des charges et du lancement, enfin, de l’appel d’offres national et international.

Une quarantaine d’opérateurs internationaux sont, d’ores et déjà, intéressés, rappelle le P-DG de AT, par une prise de participation dans le capital de la société publique. Selon la même source, le gouvernement cherche un partenaire qui garantira à Algérie Telecom un transfert de savoir-faire en matière de management et de marketing et un apport important de capitaux. Il est vrai qu’AT réalise d’importants bénéfices, mais, affirme Ouarets, ils ne sont pas suffisants pour que l’opérateur puisse investir ailleurs.

Mobilis, la filiale de téléphonie mobile d’Algérie Telecom, poursuit son redéploiement et aspire à atteindre, d’ici la fin de l’année, 7 millions d’abonnés. Son directeur général, Belhamdi, rappelle le taux de couverture de son réseau que l’enquête de l’ARPT a placé en pôle position par rapport à ses deux concurrents. Il a annoncé que le nombre de BTS installés a atteint les 2.700 et que l’objectif des 4.600 BTS sera largement réalisé.

Synthèse de Billal, algerie-dz.com
D’après le Quotidien d’Oran