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La privatisation du crédit populaire d’Algérie après la crise

dimanche 16 novembre 2008, par Rédaction

Le processus de privatisation du crédit populaire d’Algérie sera repris après la stabilisation du marché financier international.

La privatisation du crédit populaire d’Algérie.

Après l’arrêt du processus d’ouverture du capital du crédit populaire d’Algérie (CPA), le Fonds monétaire international (FMI) estime que l’Algérie doit poursuivre ses efforts en matière de désengagement de l’Etat du secteur financier, pas dans l’immédiat mais à moyen et long terme. L’institution de Bretton Woods examinera en janvier prochain le rapport détaillé sur la situation économique de l’Algérie. Le chef de mission du FMI qui a séjourné à Alger depuis le 4 novembre dernier, M. Joel Toujas-Bernaté, a affirmé lors d’une conférence de presse animée hier que « l’arrêt du processus de privatisation des banques était dû à un retournement dans les conditions du marché. Il faut donc attendre que la situation internationale se stabilise avant de reprendre le mouvement à moyen terme ». Pour autant, le FMI a observé que, du fait de « sa faible exposition aux flux financiers internationaux, le secteur financier algérien ne devrait pas subir d’effets de contagion directe, même si une diminution importante des recettes pétrolières pourrait affecter à terme la croissance ».

En fait, « grâce aux recettes qu’elle a accumulées, l’Algérie a le temps de voir venir, mais elle doit se préparer à prendre des mesures conservatoires dans le cas où la conjoncture mondiale reste déprimée sur une longue période et que les prix du pétrole continuent à baisser ». Une crise qui perdure aura des effets sur les prix du pétrole et donc sur les recettes d’hydrocarbures de l’Algérie, ce qui aurait un impact sur le programme d’investissement. Pour éviter cette situation, ce responsable préconise « une rationalisation accrue des dépenses publiques ». Selon lui, le gouvernement devra « veiller à la qualité de ces dépenses » et à « établir une hiérarchisation ». Toutefois, a-t-il assuré, « nous ne voyons pas dans l’immédiat un besoin de réduire les dépenses budgétaires ». Dans ses recommandations, le FMI préconise aussi une mobilisation plus efficace des recettes hors hydrocarbures.

Synthèse de Rayane, www.algerie-dz.com
D’après le Jeune Indépendant