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La promotion de l’Algérie à l’étranger

mardi 10 avril 2007, par Ahlem

Pour attirer les investisseurs étrangers en Algérie, les ambassades, les représentations diplomatiques et les Chambres de commerce et d’industrie doivent s’impliquer.

L’Algérie veut séduire les investisseurs étrangers

Abordant les activités des Chambres de commerce installées en Algérie, Brahim Bendjaber, président de la Chambre algérienne de commerce et d’industrie (Caci), indiquera que la Chambre française de commerce et d’industrie en Algérie (CFCIA) aurait dû se cantonner dans son rôle lié à la promotion des entreprises françaises et des produits français en Algérie. “Malheureusement, la CFCIA a commencé à réaliser des opérations qui ne sont pas prévues dans ses statuts. Ces derniers ne lui permettent pas, par exemple, d’assurer des formations et le paiement des formateurs en Algérie.

Cette organisation ne s’est pas mise également en conformité avec la loi sur les associations de 1990. Elle a en outre ouvert un bureau à l’étranger, précisément à Paris. La CFCIA perçoit des revenus de la part des entreprises françaises qui viennent en Algérie, et à ce jour, elle n’a pas encore transféré cet argent vers l’Algérie”, relèvera M. Bendjaber. La CFCIA s’est, relatera-t-il, même mise à organiser des missions commerciales au profit des entreprises algériennes vers des pays tiers autres que la France.

Par ailleurs, il a affirmé qu’une réunion de la commission mixte algéro-libyenne a eu lieu en présence du Premier ministre Abdelaziz Belkhadem. Les importations algériennes de la Libye sont, faut-il le souligner, de l’ordre de 2,2 millions de dollars US en 2005, contre 3,6 millions de dollars US en 2004. Les exportations de l’Algérie vers la Libye sont évaluées à 13,8 millions de dollars US en 2005, contre 16,4 millions de dollars US en 2004. L’excédent de la balance commerciale est estimé à 11,6 millions de dollars US en 2005, contre 12,8 millions de dollars US en 2004.

Synthèse de Ahlem, www.algerie-dz.com
D’après Liberté