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La question du Sahara Occidental à l’ONU

lundi 6 mars 2006, par Kahina

La question du Sahara Occidental devrait être discuté au Conseil de sécurité de l’ONU en avril prochain, selon l’ambassadeur du Polisario en Algérie, Mohamed Yeslem Beissat.

Un soldat français de la Minurso au Sahara Occidental.

Pour argumenter le bien-fondé de sa prévision, plutôt sa persuasion, son excellence, lors d’un point de presse tenu dans les locaux de son ambassade, dira que la question sahraouie sera inscrite à l’ordre du jour du prochain Conseil de sécurité. Cette institution mondiale a décidé, rappelons-le, de proroger le mandat de la Mission des Nations unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (Minurso), réaffirmant ainsi sa volonté d’aider les parties à parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable qui permette l’autodétermination du peuple du Sahara occidental.

Le conférencier souligne que le mandataire de Kofi Annan va présenter son rapport ce mois d’avril, chose qui devrait, à ses yeux, relancer le processus de paix, car ce rapport ne devrait que conforter James Beaker dans sa feuille de route suggérée pour le règlement de la question sahraoui. Dans son dernier rapport sur la situation dans les territoires occupés, le Secrétaire général indiqua alors que l’amélioration générale du climat politique au niveau régional n’avait pas encore entraîné de changements dans les positions des parties sur la question du Sahara occidental et sur la question fondamentale concernant la manière dont la population du Territoire peut exercer son droit à l’autodétermination.

Selon l’orateur, tous les feux affichent vert pour relancer le plan de paix et organiser le référendum pour l’autodétermination du Sahara occidental. La seule réserve émise l’année dernière, le secrétaire général demandait au Front Polisario de libérer tous les prisonniers, chose qui a été faite sans retard le 18 août 2005. Mais, dans les prisons marocaines croupissent encore une centaine de détenus sahraouis. Pis encore, l’ambassadeur sahraoui à Alger annonça qu’à la centaine de détenus politiques s’ajoutent des dizaines autres sahraouis arrêtés, torturés puis relâchés par les services de la police marocaine. C’est en fait, selon Mohamed Yeslem Beissat, la nouvelle stratégie du palais royal tendant à démentir l’affaire de détention.

Synthèse de Kahina
D’après l’Expression