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La réévaluation de certains projets lancés en Algérie choque

jeudi 23 décembre 2010, par Rédaction

La réévaluation financière de certains projets d’infrastructures lancés en Algérie est catastrophique selon le chef du gouvernement Ahmed Ouyahia.

La réévaluation de certains projets lancés en Algérie est catastrophique.

Le Premier ministre a reconnu hier à Alger le caractère « parfois catastrophique » de la réévaluation des projets d’investissements publics lancés en Algérie, indiquant que le gouvernement remédiera à cela. Le Premier ministre répondait hier aux questions et interrogations soulevées par les membres du Conseil de la nation, lors des débats sur la déclaration de politique générale du gouvernement. On se souvient qu’il a été interpellé sur la maîtrise de l’exécution de la colossale dépense publique d’investissement. Il a répondu que le gouvernement se fixe quatre objectifs à cette fin. Le premier selon lui, est « la maîtrise de la réévaluation des projets », parce que, a-t-il reconnu « ces réévaluations sont parfois catastrophiques ». Pour ce faire, il sera désormais instauré l’« obligation d’achever les études avant le lancement des projets en Algérie ».

Pourquoi n’a-t-on pas procédé de la sorte par le passé ? « Parce que l’Algérie était devant l’urgence de rattraper le retard causé par la décennie noire » du terrorisme. Le troisième objectif à atteindre en la matière est de « donner la priorité aux entreprises nationales » dans la réalisation des projets publics. Et ce, « même avec des surcoûts de 25% » par rapport aux offres des entreprises étrangères, a ajouté Ouyahia qui explique que cela va se répercuter par « la création d’emplois en faveurs des Algériens et donc par des contributions fiscales supplémentaires pour le Trésor ». Le quatrième objectif pour maîtriser la dépense publique est de « mettre fin au gaspillage et de [poursuivre] la lutte contre le détournement des deniers publics en Algérie », a ajouté le Premier ministre qui a rappelé toutes les mesures prises dans ce sens suite à la directive présidentielle n°3 de décembre 2009.

Synthèse de Rayane, www.algerie-dz.com
D’après le Jeune Indépendant