Accueil > ECONOMIE > La sous-traitance industrielle en débat en Algérie

La sous-traitance industrielle en débat en Algérie

mardi 1er juillet 2008, par Rédaction

Les professionnels du secteur de la sous-traitance industrielle en Algérie revendiquent l’aide l’Etat pour se développer.

La la sous-traitance industrielle en Algérie.

Les adhérents des quatre Bourses régionales de sous-traitance industrielle en Algérie ont pris part, hier, à la journée nationale sur la sous-traitance industrielle, organisée par le Conseil national de la promotion de la sous-traitance, au siège de l’ALGEX à Alger. Cette manifestation a été couronnée par la signature d’un protocole d’accord de sous-traitance entre deux groupes, l’un privé et l’autre public. Le groupe privé Kherbouche de Tlemcen a signé donc un protocole d’accord avec le groupe public Fondal d’Alger. Le contrat porte sur la réalisation par les fonderies du groupe Fondal des corps de pompes et des différents accessoires au profit de la filiale de Rouiba du groupe Kherbouche, spécialisée dans la fabrication des pompes, des vannes et de la tuyauterie. Le groupe privé importait des joints de pompes d’Angleterre alors que ces accessoires sont déjà produits chez Fondal et cédés à des prix beaucoup moins chers. Pour les participants à cette journée, ce contrat de partenariat entre deux entreprises, publique et privée, est le premier du genre. « Il faut d’abord favoriser la coopération nationale pour penser ensuite à la coopération internationale », a estimé le secrétaire général du Conseil national de promotion de la sous-traitance, Silem Taher.

Tout en plaidant pour une coopération nationale entre les PME algériennes, les adhérents des quatre Bourses ont toutefois réclamé des appuis de la part du ministère du Commerce, pour qu’ils puissent prendre part à des manifestations internationales, afin de promouvoir leurs produits à l’extérieur de l’Algérie. Silem Taher a reconnu que les pouvoirs publics ont déjà initié de nombreuses mesures pour encourager les exportations, par le biais du Fonds spécial pour la promotion des exportations (FSPE), mais, a-t-il affirmé, le secteur de la sous-traitance ne figure toujours pas sur la liste du ministère du Commerce. « On octroie 50 % de réduction des charges pour des industriels participant dans des foires internationales, à l’exception des entreprises de sous-traitance », a-t-il souligné. C’est la raison pour laquelle, expliquent les participants à cette journée, il a été enregistré l’absence d’entreprises algériennes au 1er Salon mondial de la sous-traitance (MIDEST) organisé annuellement à Paris. Pourtant, les entreprises tunisiennes, marocaines et turques sont présentes en force chaque année à ce salon.

Synthèse de Rayane, www.algerie-dz.com
D’après le Quotidien d’Oran