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La vente de poisson à Béjaia

lundi 25 août 2008, par Samir

La vente de poissons dans la wilaya de Béjaia reste anarchique ce qui pourrait augmente les risques de maladies et d’intoxications chez les consommateurs.

La vente de poisson dans la ville de Béjaia.

S’il y a une activité commerciale qui impérativement doit être contrôlée à Béjaia, c’est bien la vente de poissons. Mais force est de constater que ce n’est pas le cas. cette activité reste l’un des commerces qui échappe à toute règle de commercialisation et de contrôle, notamment en ce qui concerne le respect de la chaîne de froid et de l’hygiène. Ils sont nombreux, ces vendeurs et ces revendeurs qui étalent leurs marchandises n’importe où et à même le sol dans les marchés quotidiens et hebdomadaires à travers la wilaya et même dans le grand Alger (marchés d’El Aâfia Anassers, les Jasmins, etc.). Certains ont trouvé l’astuce de vendre leurs marchandises dans les cités et les quartiers populaires comme c’est le cas pour la pomme de terre, la pastèque et les oignons. Dès les premières heures de la matinée, ils sillonnent les quartiers à la recherche de clients qui, la plupart du temps, mordent à l’hameçon, ignorant que la marchandise en question est souvent totalement impropre à la consommation puisqu’elle n’est pas conservée dans les conditions requises.

Ajouter à cela que la commercialisation du poisson en quantité à des heures où la chaleur atteint ses pics est totalement déconseillée. Ceci dit, ce n’est pas un hasard si en été la prolifération des ces vendeurs à Béjaia atteint son summun et qu’ils apparaissent en si grand nombre au point d’avoir l’impression qu’ils sont partout, en camionnette, dans les marchés, les cités, tractant une calèche ou en motocyclette. tous les moyens sont bons tant que cela leur rapporte gros, d’autant que les familles modestes ne peuvent s’offrir souvent de la viande dont les prix oscillent entre 540 DA et 850 DA. Le comble est que les gens achètent sans regarder la qualité du produit. A vrai dire, il est difficile pour le simple consommateur de distinguer un aliment frais d’un autre avarié, la tâche incombe aux services de contrôle de la qualité et des prix de la direction du commerce qui doivent accentuer les campagnes de répression jusqu’à éradiquer ce phénomène qui représente un risque sanitaire certain.

Synthèse de Samir, www.algerie-dz.com
D’après Le Jour d’Algérie