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La viande ovine reste chère en Algérie

vendredi 12 octobre 2007, par Rédaction

Le prix de la viande ovine en Algérie est jugé excessif par les consommateurs algériens et reste l’un des plus élevés au monde.

Le prix des viances de moutons sont élevés en Algérie.

Les filières viandes rouges en Algérie reposent globalement sur des élevages bovins et ovins ainsi que, marginalement, des élevages camelins et caprins dont les niveaux de production restent modestes. Ces élevages, largement extensifs, sont articulés à un marché interne fort rémunérateur du fait du maintien de la demande à un niveau relativement élevé et de la faible élasticité de l’offre interne. Des aides publiques ont, certes, été octroyées depuis l’année 2000 dans le cadre du Programme national de développement agricole (PNDA), mais la production des viandes rouges n’a pas progressé de manière significative. Avec 18 millions de têtes, essentiellement des populations locales (Ouled Djellal, Rembi, Hamra, D’man, Barbarine, Berbère du Tell, Sidaou), le complexe " ovins-céréales - pâturage " domine ces filières.

En termes économiques, ces élevages occupent une place prépondérante dans les comptes économiques agricoles. La valeur du patrimoine animal en Algérie représente quelque 438 milliards de DA, alors que la valeur de la production est estimée à 161 milliards de DA. S’agissant du marché des viandes rouges, un certain nombre de faits peuvent être mis en exergue. Il faut savoir que la viande ovine algérienne est l’une des plus chère au monde. Le niveau excessivement élevé des prix est la résultante des synergies de facteurs, entre autres, un marché interne libre et structuré par le capital commercial privé, une faible élasticité de la production locale et un niveau de protection trop élevé, voire dissuasif, accentué par les politiques de restriction draconiennes à l’importation des viandes liées aux mesures de protection sanitaire.

Synthèse de Mourad, www.algerie-dz.com
D’après le Maghreb