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Lacom Algérie dans le rouge

mardi 22 mai 2007, par Samir

L’opérateur de téléphonie fixe Lacom Algérie pourrait bientôt déposer son bilan en raison des difficultés financières à laquelles il fait face.

Lacom Algérie

Ce qui n’était qu’une rumeur vient de se confirmer ; le consortium algérien de télécommunications, sous le nom commercial de Lacom Algérie, s’apprête à déposer son bilan dans les prochains jours. Selon des sources proches du dossier, les responsables de cette société de droit algérien ont informé un cercle très restreint de leur intention de se retirer définitivement du marché algérien à cause « des difficultés financières. » Lacom est sur le point d’annoncer sa faillite. Une information qui n’a pas été démentie par l’un de ses responsables avec qui nous avons pris attache hier. « Je ne peux ni confirmer ni infirmer cette information.. », nous révèle notre source. Et pour cause : « Nous aussi nous ne détenons pas de réponse. La situation est floue... » précise notre interlocuteur. Une réunion des actionnaires est programmée prochainement afin d’arrêter d’une « manière définitive la situation de la société et d’informer, officiellement, les employés, des décisions prises ».

Le président-directeur général de Lacom Algérie affiche un silence radio à ce sujet. « Il ne fera aucune déclaration à la presse avant la réunion des actionnaires, » assure notre source, qui nous invite paradoxalement à publier, quand même, toutes les informations qui sont en notre possession. La fin de Lacom était prévisible, au vu des problèmes que l’opérateur de téléphonie fixe rencontre depuis son installation en Algérie en 2005. Le 5 avril dernier, un responsable d’Egypte Télécom (ET) (le principal actionnaire dans le groupe), a donné le premier indice de ce retrait programmé depuis quelque temps, en annonçant, sur la chaîne de télévision, Al Jazeera, que le groupe a l’intention de réviser, à la baisse, le montant de ses investissements en Algérie. Il a souligné qu’ET va réduire à 40 millions de dollars l’enveloppe injectée dans le marché algérien, au lieu des 62 millions prévus préalablement. L’on est aussi loin des 300 millions de dollars d’investissement prévus initialement.

Synthèse de Samir, www.algerie-dz.com
D’après L’Expression