Le Bélarus veut se rapprocher de l’Algérie

Cette visite, dont la date n’est pas encore arrêtée, devra mettre en place un cadre de coopération économique entre les deux pays. Un projet d’accord de coopération entre l’Algérie et le Bélarus a été en effet soumis, samedi dernier, par une délégation d’hommes d’affaires bélarusses à leurs homologues algériens de la CACI. Ce projet « doit être examiné et éventuellement signé entre les deux chambres de Commerce à l’occasion de la visite prochaine du président de la République du Bélarus à Alger », selon la Chambre. Une délégation d’hommes d’affaires bélarusses, conduite par le premier vice-président de la Chambre de Commerce et d’Industrie, séjourne à Alger depuis samedi.

« Cette visite entre dans le cadre du développement des relations économiques et commerciales entre les deux pays », a précisé la CACI, dont le siège a abrité, samedi, une rencontre de « mise en relation d’affaires » avec la participation d’opérateurs économiques algériens et bélarusses. « De nombreux contacts sont programmés à cette occasion et devront permettre à la délégation bélarusse de mieux percevoir le marché algérien ainsi que les potentialités de coopération existantes », a-t-on ajouté de même source. En essayant de se rapprocher de l’Algérie, le Bélarus cherche sans doute à sortir de son isolement international et à sortir de sa dépendance énergétique vis-à-vis de son grand voisin russe.

Régulièrement critiqué par les Etats-Unis et l’Union européenne, le régime d’Alexandre Loukachenko, jugé autoritaire et dictatorial, par les Occidentaux, s’est rapproché de l’Iran avec qui il a signé récemment un accord de coopération sur la défense. La récente crise pétrolière entre Moscou et Minsk a jeté un froid sibérien dans les relations entre les deux ex-républiques soviétiques. D’où, l’intérêt pour le Bélarus de nouer des liens avec l’Algérie, un pays producteur de gaz et de pétrole. Le GNL et le pétrole algériens pourraient bientôt atteindre le lointain marché Bélarus. Cela permettrait à notre pays de diversifier ses clients et de ne pas dépendre fortement de l’UE.

Synthèse de Kahina, algerie-dz.com
D’après le Quotidien d’Oran