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Le CNES prépare un rapport sur l’Algérie

mercredi 18 juillet 2007, par Samir

Le CNES va publier un rapport sur l’Algérie en avril 2008 avec une analyse approfondie de la situation économique et sociale du pays.

Mohamed Seghir Babes du CNES Algérie

Le Conseil national économique et social organisera, les 10 et 11 septembre prochain, un symposium sur l’économie fondée sur la connaissance, avec la participation d’éminents experts de l’institut de la Banque mondiale et d’agences exécutives des Nations unies. C’est du moins ce qu’a annoncé, hier, le président du Cnes, M. Mohamed Seghir Babes lors d’un atelier sur la préparation de cette rencontre, organisée, hier, au siège de l’institution consultative. L’objectif est de construire un système d’évaluation, comme cela s’est fait en matière de développement humain et de gouvernance, au dire d’experts, crédible, et qui ne souffre d’aucune contestation international. La problématique pour le Cnes est la manière avec laquelle l’Algérie peut construire les indicateurs de gouvernance en s’appuyant sur un consensus national bâtit aussi sur un standard international. Le Cnes inscrit dans son agenda la publication, en avril 2008, d’un rapport annuel sur cette problématique.

Le symposium sera aussi l’occasion de clarifier, d’une part, les fondements de l’économie fondée sur la connaissance, et, d’autre part, d’interroger les politiques publiques dans ce domaine. D’aucuns estiment que l’économie du savoir, entendue comme capacité de créer et d’utiliser les connaissances pour la productions de biens et services, également comme capacité de maîtrise de la technologie et d’innover, est le facteur clé du développement. L’analyse des expériences de développement industriel réussi de par le monde a logiquement placé la thématique de l’innovation au cœur de la stratégie industrielle. En effet, la création et la diffusion de la connaissance jouent un rôle central dans le mode de structuration des industries, dans la stratégie des entreprises et dans le choix de leurs formes organisationnelles et de leur management. L’innovation a toujours était un facteur structurant de l’industrie et aujourd’hui, plus que par le passé, elle est le moteur du développement industriel. L’Algérie devra, de ce fait, franchir le seuil qui mène à une économie qui avance par la productivité et non pas par la seule accumulation du capital.

Synthèse de Samir, www.algerie-dz.com
D’après Liberté