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Le Crédit populaire d’Algérie privatisé dans les délais ?
dimanche 5 novembre 2006, par
Le président du Crédit populaire d’Algérie, Mohamed Djellab, a indiqué que le processus de privatisation de la banque publique se déroulait dans de très bonnes conditions et selon les délais fixés par le gouvernement.
Sans identifier les prétendants, M. Djellab a souligné qu’avant même le lancement de cet appel à manifestation d’intérêt, une dizaine de banques d’envergure internationale avaient exprimé leur intérêt pour acquérir la partie du capital du Crédit populaire d’Algérie (CPA) soit 51%, cédée par l’État. Pour rappel, le gouvernement a décidé de procéder à la privatisation partielle du CPA en cédant un bloc unique de 51% à un partenaire stratégique seul, conservant une participation de 49%.
En septembre dernier, le capital de la banque a été augmenté de 4 milliards de DA pour atteindre 29,3 milliards de DA sur décision du Conseil de la monnaie et du crédit. L’appel à manifestation d’intérêt, souligne-t-on, s’adresse à des banques universelles internationales ayant la capacité d’agir en tant que partenaire stratégique du Crédit populaire d’Algérie (CPA) et de contribuer à son développement. Les partenaires stratégiques intéressés par cette privatisation ont été précisément invités à retirer un dossier de préqualification auprès de Rothschild and Cie, conseiller exclusif pour cette transaction.
Ces manifestations d’intérêt doivent être envoyées au plus tard mardi prochain 7 novembre. Afin d’être préqualifié pour la suite du processus de privatisation du Crédit populaire d’Algérie, un partenaire stratégique doit avoir, au 30 juin 2006, un niveau de fonds propres d’au moins 3 milliards d’euros, un réseau d’au moins 400 agences dans un même pays et un rating (cotation) préfixé par cet appel.
Synthèse de Rayane, algerie-dz.com
D’après Liberté