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Le Crédit populaire d’Algérie séduit les grandes banques

mercredi 29 novembre 2006, par Rédaction

L’ouverture du capital du Crédit populaire d’Algérie pourrait être un succès à en croire les propos du ministre des finances, Mourad Medelci, qui précise que plusieurs banques internationales ont manifesté leur intérêt à l’instar des françaises BNP Paribas, Crédit Agricole et Société Générale.

Crédit populaire d’Algérie (CPA)

La banque espagnole Banco do Santander et l’américaine Citigroup, premier groupe bancaire mondial, ont également fait une offre. Une banque arabe qui avait manifesté son intérêt n’a pas été retenue car ne remplissant pas l’un des trois critères exigés pour la préqualification, celui de posséder un réseau d’au moins 400 agences dans un même pays, selon la même source. Ces manifestations d’intérêt pour le capital du Crédit populaire d’Algérie ont été envoyées à la date limite du 16 novembre en cours. « Elles font actuellement l’objet d’examen par la structure compétente », a précisé le ministre, en marge de la signature d’un accord de remboursement de la dette avec la Pologne.

M.Medelci n’a pas donné de date pour annoncer la liste des banques préqualifiées pour le rachat du CPA. Le ministre des Finances a parlé du calendrier de privatisation du CPA qui doit intervenir au plus tard à la fin du mois de mars 2007. L’appel à manifestation d’intérêt, lancé en octobre dernier, était adressé à des banques internationales ayant la capacité d’agir en tant que partenaire stratégique du Crédit populaire d’Algérie et de contribuer à son développement. Les partenaires stratégiques intéressés par cette privatisation ont été précisément invités à retirer un dossier de préqualification auprès de Rothschild and Cie, conseiller exclusif pour cette transaction.

Afin d’être préqualifié pour la suite du processus de privatisation, un partenaire stratégique doit avoir, à la date du 30 juin 2006, un niveau de fonds propres d’au moins 3 milliards d’euros, un réseau d’au moins 400 agences dans un même pays et un rating (cotation) préfixé par cet appel. Le gouvernement a décidé de procéder à la privatisation partielle du Crédit populaire d’Algérie en cédant un bloc de 51% à un partenaire stratégique unique, conservant ainsi une participation de 49%. En septembre dernier, le capital de la banque a été augmenté de 4 milliards de dinars pour atteindre 29,3 milliards de dinars, sur décision du Conseil de la monnaie et du crédit.

Synthèse de Mourad, algerie-dz.com
D’après le Quotidien d’Oran