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Le Maroc accusé de violer les droits de l’homme

jeudi 10 avril 2008, par Rédaction

Plusieurs ONG accusent le Maroc de violations des droits de l’homme dans les territoires occupés du Sahara Occidental.

Le Maroc opprime les activistes du Sahara Occidental.

Les ONG britanniques ne démordent pas. Tour à tour, elles se relayent dans leur revendication de rendre public le rapport du haut-commissaire des Nations unies sur la situation des droits de l’Homme au Sahara occidental (HCDH), élaboré, en 2006, et tenu secret depuis sa rédaction. Mardi, c’était au tour de Campagne pour le Sahara occidental, (Western Sahara Campaign) de maintenir la pression sur le gouvernement britannique, membre du Conseil de sécurité de l’ONU afin de rendre public le rapport du bureau du HCDH. L’ONG pour la solidarité avec la lutte du peuple sahraoui a appelé, dans un communiqué, le gouvernement britannique à œuvrer à rendre public ce rapport qui épingle le Maroc, et à appliquer ses recommandations de manière effective. Le bureau du haut-commissaire des droits de l’Homme avait envoyé, en 2006, une commission d’enquête au Sahara occidental et dans les camps des réfugiés, à Tindouf, en Algérie. Cette mission devait enquêter sur les rapports des organisations des droits de l’Homme relatifs aux « violations des droits humains ».

Le rapport établi a conclu que toutes les violations enregistrées « sont dues à la privation du peuple sahraoui de son droit à l’autodétermination ». Le communiqué, répercuté par l’Agence de presse algérienne (APS), souligne qu’« en plus du rapport du Haut-Commissariat des droits de l’Homme, Amnesty International et Human Rights Watch, qui figurent parmi les organisations internationales les plus intéressées par la défense des droits de l’Homme, avaient mentionné dans leurs rapports que la répression politique et les violations des droits de l’Homme sont devenues monnaie courante dans les territoires du Sahara occidental occupés par le Maroc ». Selon ces rapports, « la population sahraouie est privée de ses droits fondamentaux : la liberté d’expression et le droit au rassemblement sont limités, le sort réservé aux protestataires civils est la prison, la maltraitance de la part de la police et la torture systématiques ».

Synthèse de Mourad, www.algerie-dz.com
D’après La Tribune