Le Maroc doit prouver ses bonnes intentions

La délégation sahraouie, qui prendra part aux négociations avec le Maroc sous les auspices onusiens en présence de Ban Ki Moon et ses collaborateurs de l’ONU sur la question du Sahara occidental, a été dégagée, apprend-on par la même occasion, de notre interlocuteur. Il s’agit de Brahim Ghali, représentant du Front Polisario en Espagne, M. Mahfoud Ali Baba, président du Conseil national sahraoui, M. Oul Kheddad, responsable de la coordination entre le Front Polisario et la Minurso et enfin M. Boukhari représentant du Front Polisario à l’ONU. Ces derniers, il y a lieu de le rappeler, sont membres du secrétariat national du Front Polisario, l’unique représentant du peuple saharaoui par l’ONU.

Par ailleurs, M. Ould Salek mettra l’accent sur l’absence « de tout indice positif indiquant la disponibilité du royaume du Maroc à mettre fin à la politique du fait accompli, d’occupation par la force des armes et de reniement des engagements souscrits ». Mettant en avant dans son argumentation le « reniement du roi Mohamed VI des engagements pris par son prédécesseur, le défunt Hassen II, le plan de règlement initial, le plan Baker » et par conséquent, ajoute notre interlocuteur, « la rébellion de l’occupant marocain contre la légalité internationale et le droit international ». Et d’avertir par la même occasion que « notre peuple continuera sa lutte de libération nationale y compris par tous les moyens » et de préciser « voire même la reprise de la lutte armée si la communauté internationale n’assume pas sa responsabilité par l’application du droit international pour une question de décolonisation ».

Synthèse de Mourad, www.algerie-dz.com
D’après la nouvelle république