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Le Maroc impose le couvre-feu à El-Ayoun

mercredi 10 novembre 2010, par Rédaction

Le Maroc a imposé le couvre-feu dans la région d’El-Ayoun depuis dimanche dernier et a refusé l’accès à la région aux journalistes.

Le Maroc impose le couvre-feu à El-Ayoun.

Le Maroc a imposé le couvre-feu dans la région et, depuis dimanche dernier, la route est barrée par les autorités et le réseau téléphonique coupé. Les écoles et les bureaux étaient fermés lundi à El-Ayoun occupée. Un climat de guerre s’installe progressivement. Un photographe de l’Associated Press et plusieurs autres journalistes ont été empêchés de prendre l’avion à destination du territoire par un responsable de Royal Air Maroc, le transporteur aérien marocain. Deux jours auparavant, deux parlementaires de la Communauté autonome basque Nerea Antia (Parti nationaliste basque) et Mikel Basabe (Aralar), la représentante d’Aralar au Parlement de Navarre Nekane Perez et la coopérante Olaia Sagredo ont été arrêtés puis expulsés du Maroc.

Les deux élus basques voulaient se rendre à El-Ayoun, la capitale du Sahara occidental. Ils ont été retenus à l’aéroport de Casablanca et ont rejoint l’Espagne dimanche dernier. Les parlementaires sont arrivés au Maroc samedi matin en provenance de Madrid. Avant d’embarquer dans un avion à destination d’El-Ayoun, le personnel de l’aéroport de Casablanca leur a retiré leurs passeports et les a informés qu’ils seraient expulsés du Maroc. « Ils ne nous ont donné aucune explication », a dénoncé Mikel Basabe sur les ondes de Radio Euskadi. Les parlementaires basques voulaient visiter le campement de la Liberté pour en connaître la situation. Le parti basque Aralar (gauche indépendantiste) a expliqué dans un communiqué que la délégation parlementaire participait à un voyage organisé par l’association Euskal Fondoa pour visiter El Ayoun par solidarité avec le peuple sahraoui. Le Parti nationaliste basque a, de son côté, dénoncé « le traitement vexatoire des autorités marocaines » et appelé le gouvernement marocain à « garantir les droits fondamentaux du peuple sahraoui » et à « arrêter la répression contre les citoyens qui protestent de façon pacifique ».

Synthèse de Rayane, www.algerie-dz.com
D’après le Jeune Indépendant