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Le Maroc mise sur le dessalement d’eau de mer

mardi 30 janvier 2007, par Rédaction

Le royaume du Maroc devrait miser sur les technologies de dessalement des eaux de mer pour pallier au déficit en ressources hydriques, selon Mohamed El Yazghi, le ministre de l’Aménagement du territoire, de l’Eau et de l’Environnement.

Le Maroc veut développer l’usage des tecgnologies de dessalement d’eau de mer.

Intervenant à l’ouverture d’un débat régional sur l’eau, initié par l’Agence hydraulique du bassin du Sebou (AHBS), M. El Yazghi a insisté sur la nécessité de garantir la sécurisation de l’alimentation en eau potable des populations, faisant remarquer que le Maroc, avec ses 3.500 km de côtes, pourra facilement relever le défi du manque d’eau, en adoptant une nouvelle politique de dessalement de l’eau de mer. Il a, dans ce cadre, jeté la lumière sur l’expérience de l’Espagne qui a réussi à relancer des secteurs clés, dont l’agriculture et le tourisme après avoir développé la technique de dessalement des eaux de ses côtes, ajoutant que le Maroc a, déjà, acquis une expérience réelle par la réalisation et l’exploitation de plusieurs unités de dessalement dans certaines régions côtières, notamment à Tan Tan et Agadir.

M. El Yazghi a, également, rappelé les grands axes du plan national de l’eau qui consiste, notamment, à traiter des eaux usées, rationaliser l’utilisation de l’eau, préserver les richesses hydrauliques et à lutter contre l’exploitation abusive des nappes phréatiques. Cette rencontre, de deux jours, constitue un prolongement au débat national qui favorise la concertation et la gestion décentralisée des ressources hydrauliques au Maroc, a-t-il poursuivi, appelant les responsables à oeuvrer de concert pour la mise en place de procédures portant sur la mobilisation des eaux de surface et la valorisation de l’eau à travers l’introduction du système goutte-à-goutte en matière d’irrigation.

Il a, par ailleurs, tenu à préciser que son département a procédé, en collaboration avec le ministère de l’Intérieur, à l’élaboration d’un programme national d’assainissement liquide et d’épuration des eaux usées (à l’horizon 2020), et ce en application des Hautes directives Royales et des recommandations de la Commission interministérielle de l’eau lors de sa dernière réunion tenue en 2005. De son côté, le wali de la région Fès-Boulemane, Mohamed Rherrabi, a souligné l’importance d’une gestion adéquate et d’une bonne préservation de cette ressource vitale, ajoutant que cette rencontre est une occasion pour présenter le diagnostic de la gestion de l’eau au niveau du grand bassin du Sebou. Il a, dans ce cadre, mis en exergue le plan directeur d’aménagement intégré des ressources hydrauliques au Maroc qui vise notamment à assurer l’équilibre entre la disponibilité de cette ressource et la satisfaction des besoins actuels.

Synthèse de Mourad
D’après MAP