Le Maroc occupe et pille le Sahara Occidental

Les pourparlers informels entre les délégations du Front Polisario et du Maroc prennent fin à Vienne sans que les deux parties se rapprochent d’une solution consensuelle. Il est cependant vrai que la disponibilité des Sahraouis à tout mettre en discussion bute sur l’intransigeance marocaine à ne rien céder de plus que cette notion insignifiante d’autonomie. Cette fois-ci, les défenseurs du principe du droit des peuples de disposer d’eux-mêmes ont, légitimement il faut le dire, caressé le rêve de voir les délégués marocains parler au nom d’un roi du Maroc revenu de l’illusion d’atteindre par la force ou la ruse ses objectifs annexionnistes. Conscients en cela que le Sahara occidental, en tant que dernier cas de décolonisation dans la région, finirait tôt ou tard par recouvrer son indépendance et étendre sa souveraineté sur la totalité de ses territoires.

Le rôle actif de l’émissaire onusien et la présence de l’Algérie en tant qu’observateur au rendez-vous viennois servaient, en effet, d’éléments d’espoir en vue d’une orientation des débats vers des positions plutôt conformes au droit international et aux différentes résolutions du Conseil de sécurité sur la question. Autrement dit, un effort supplémentaire d’un Christopher Ross ne lésinant sur aucun moyen ni ébauche de solution au conflit entre le Front Polisario et le Maroc, vieux de plus de trente-quatre ans. Un objectif pour lequel œuvrent des Etats et des organisations, l’ONU, l’UE et l’UA entre autres, et contre lequel se dressent notamment d’anciennes puissances coloniales. Allez savoir comment la France développe des positions contraires à l’initiative mondiale d’organiser au Sahara occidental un référendum d’autodétermination.

Synthèse de Samir, www.algerie-dz.com
D’après le Jeune Indépendant