Le Maroc, une destination touristique et immobilière

Sous le titre "Un Royaume à investir", le magazine souligne que plus de 15 milliards de dollars d’investissements pour une vingtaine de projets ont été "mis sur table" par une poignée de multinationales, dont l’espagnol "Fadesa", le Belge "Thomas & Piron", l’Américain "Colony Capital", le Sud-africain "Kerzner" ainsi qu’une flopée d’investisseurs émiratis, qataris ou koweitiens. Le Maroc est prêt aujourd’hui à "conjurer le sort qui a fait de lui un pays certes touristique, mais qui attire beaucoup moins de visiteurs que la Costa del Sol espagnole où la Cote d’Azur française", ajoute-il, faisant remarquer que l’arme du Royaume n’est autre qu’"une ruée de pelleteuses, de grues, des tonnes de ciment pour construire de nouvelles autoroutes, développer des sites et désenclaver des régions entières".

Au port Lixus (Larache), une immense ville nouvelle sera érigée sur une superficie de près de 500 ha et accueillera peut-être un jour, entre hôtels et villas, dans son centre équestre ou son stade de football, pas loin de quinze mille touristes "plutôt fortunés", relève la revue pour qui "ce site n’est aussi qu’une étape pour un pays bien décidé à se positionner solidement sur le marché touristique international". Pour la concrétisation de son objectif d’accueillir dix millions de visiteurs chaque année d’ici à 2010 et de créer 600.000 nouveaux emplois dans le secteur, le Maroc a adopté un programme baptisé "Plan Azur" portant sur six lieux touristiques et a mis des "investissements massifs" dans les infrastructures, explique le magazine, notant que l’ouverture de l’espace aérien du Royaume, effective depuis décembre 2005, est "la preuve d’un engouement renouvelé pour le tourisme marocain".

Synthèse de Ahlem
D’après MAP