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Le Maroc veut développer son transport maritime

mercredi 21 décembre 2005, par Kahina

Le Maroc a fait réaliser une étude sur l’état du transport maritime dans le royaume et devrait mettre en place les recommandations des experts du secteur.

Les experts recommandent au Maroc de libéraliser son transport maritime.

La journée consacrée au thème du transport maritime à l’ère du libre-échange et organisée à Casablanca, a été l’occasion de présenter aux opérateurs les conclusions d’une étude commanditée par le département du Transport et réalisée par le cabinet anglais, « Drewry Shipping Consultants Ltd ».

L’étude s’est d’abord attachée à établir un diagnostic du secteur. Premier constat et non des moindres : « la flotte marocaine ne cesse de décliner en termes de tonnage et de part de marché depuis son point culminant atteint dans les années 80 ». C’est aussi grave qu’alarmant au moment même où le Maroc œuvre à une plus grande libéralisation des échanges, constatent les professionnels du transport maritime. Un secteur très important pour l’expansion de l’économie nationale.

L’étude réalisée par le cabinet anglais a en effet révélé que dans la mesure où les importateurs et exportateurs marocains dépendent presque entièrement du transport maritime pour l’accès aux fournisseurs et marchés, l’existence de lignes logistiques performantes n’est plus un luxe. Elle est devenue un impératif, un élément essentiel pour relever et préserver les défis de la compétitivité globale du commerce marocain, principalement des exportations.

L’étude a relevé que les marchandises en vrac constituent le plus gros volume du commerce au Maroc : environ 88% des exportations et 76% des importations. En même temps, le fret conventionnel est de plus en plus transporté par conteneurs. Ce mode de transport est en pleine croissance depuis 1992 (10% par an en moyenne).

Sur la base de ce diagnostic, le bureau d’études britannique préconise de nombreuses mesures à même d’améliorer la compétitivité de la flotte marocaine qui ne compte actuellement que 43 navires. Il est ainsi recommandé de réajuster les coûts d’équipage, de maintenance et d’assurance et la charte fiscale. L’étude recommande également la suppression des contraintes imposées aux armateurs marocains et la libéralisation des services directs.

Synthèse de Kahina
D’après L’Economiste