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Le chômage recule en Algérie

mardi 17 octobre 2006, par Kahina

L’Algérie comptait près de 1,5 millions de chômeurs en 2005, soit un taux de chômage de 15,3%, en baisse de près de 50% par rapport à l’année 2000, selon le ministre du travail et de la sécurité sociale, Tayeb Louh, qui s’exprimait devant les députés à l’Assemblée nationale.

Le chômage a baissé en Algérie

Le ministre du Travail et de la sécurité sociale, Tayeb Louh, a précisé dans son intervention que ce texte vise à “mettre en place de nouveaux mécanismes pour l’encouragement, le soutien et la promotion de l’emploi, à travers la réduction des charges sociales au profit des employeurs, en contrepartie de la création de nouveaux emplois, sans modifier les taux des participations en vigueur”. Cette loi s’inscrit, également, dans le cadre de la mise en œuvre du programme du président de la République, notamment son volet relatif à la résorption du chômage en Algérie et à la création de 2 millions d’emplois à l’horizon 2009. Plus explicite, le ministre du travail et de la sécurité sociale a affirmé que la loi vise l’adoption d’approches économiques en matière de lutte contre le chômage.

Le ministre a expliqué que le texte de loi vise, notamment, à “lutter contre le phénomène de non-déclaration des travailleurs auprès des services de la sécurité sociale”. Le texte adopté par les députés de l’APN, a-t-il souligné, “vise également à encourager les investissements nationaux, à drainer les investissements étrangers, notamment dans les régions des Hauts- plateaux et du Sud de l’Algérie et à inciter les employeurs à la mise à niveau de leurs ressources humaines par le biais de la formation, et partant à préserver leurs emplois”. La nouvelle loi se fixe comme autres objectifs “une meilleure maîtrise du marché de l’emploi, par l’enregistrement des demandes d’emploi au niveau des agences d’emploi, en vue de bénéficier des avantages contenus dans ce texte”, a également indiqué Louh. Le texte en question tend également “à prendre en charge les préoccupations des employeurs, consistant essentiellement en l’allégement des charges sociales pour réduire le coût de la création de nouveaux emplois”.

Concernant l’emploi des jeunes, Tayeb Louh a annoncé “la création de nouveaux projets au profit des jeunes en vue de faciliter et d’encourager la création d’activités de nature à offrir des opportunités de travail”, ajoutant que partant de ces stratégies, “plusieurs pays dont l’Algérie ont mis en place une politique de promotion de l’emploi fondée sur plusieurs mécanismes dont le soutien direct à l’emploi”. En termes d’investissements, le ministre a annoncé que le programme de soutien à la relance économique a permis de créer 2 400 000 postes d’emplois entre 2001 et 2005. Les secteurs de la construction et des travaux publics, de l’hydraulique et de l’agriculture sont les plus grands pourvoyeurs de postes d’emploi. “Ces réalisations, a-t-il dit, ont permis d’absorber la demande annuelle croissante en matière d’emploi et de réduire le nombre de chômeurs qui tombe ainsi de 2 611 000 en 2000, soit un taux de chômage de 29,5 % à 1 475 000 chômeurs en 2005, ce qui représente 15,3% de la population active”.

Synthèse de Kahina, algerie-dz.com
D’après Liberté