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Le climat des affaires en Algérie est préoccupant

mardi 14 novembre 2006, par Kahina

Le climat des affaires en Algérie est jugé préoccupant par la Confédération des cadres de la finances et de la comptabilité (CCFC), qui précise que la corruption bloque toute possibilité de réforme et de redressement de l’économie algérienne.

Le climat des affaires en Algérie est préoccupant

La Confédération a adressé, de sévères critiques à l’administration de l’EPIC Algérie-Poste qui aurait démis, arbitrairement, de leurs fonctions les membres du bureau de la fédération. La DG aurait a même recouru, selon la CCFC, « à confectionner un mouvement général » et ce, dans la seule intention de faire muter les adhérents de la Confédération à d’autres postes alors que les autres adhérents de la fédération des travailleurs affiliés à l’UGTA ont été totalement épargnés par ce mouvement ‘général’ ». Aussi la CCFC n’est pas allée par quatre chemins pour réclamer l’ouverture d’une enquête judiciaire sur la gestion des oeuvres sociales d’Algérie-Poste par la fédération affiliée à l’UGTA.

Abordant la situation économique et financière de l’Algérie, elle a regretté l’absence « de politiques claires en matière de gestion du dossier des privatisations des entreprises publiques ». Elle a également déploré les dernières déclarations « contradictoires » des membres du gouvernement « qui ne vont qu’alimenter le scepticisme quant à une gestion transparente de la privatisation ». La CCFC conseille les pouvoirs publics de céder ces entreprises publiques au profit « d’honnêtes entrepreneurs algériens ayant prouvé leur compétence et leur entière disponibilité à investir dans le pays ».

A ce titre, elle a mis en garde contre la cession des biens publics à des personnes « qui se sont enrichies grâce aux importations douteuses et sur le dos des banques publiques ». Toujours, dans ce contexte, la même organisation a déconseillé la cession des entreprises stratégiques aux étrangers qui n’apporteront rien au pays mais peuvent, par contre, « menacer sérieusement notre sécurité nationale ». Pour justifier sa prise de position, la CCFC a affirmé que l’ouverture du secteur des télécommunications au privé n’était qu’une affaire de business et le pays n’a rien bénéficié sur le plan du transfert de technologie. « Le climat des affaires en Algérie est préoccupant. La corruption bloque toute possibilité de réforme et de redressement de l’économie algérienne », a-t-elle déploré.

Synthèse de Kahina, algerie-dz.com
D’après le Quotidien d’Oran