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Le climat des affaires en Algérie reste contraignant

lundi 24 septembre 2007, par Bilal

Le climat des affaires en Algérie est jugé contraignant par les chefs d’entreprises qui déplorent le poids des charges de remboursement des emprunts.

Les entreprises ont du mal à trouver des financements en Algérie.

Les aspects financiers, les ruptures dans la distribution de l’énergie et de l’eau, les approvisionnements en matières et les difficultés de transport des marchandises sont les principales contraintes entravant l’activité de l’entreprise en Algérie. C’est du moins ce qui ressort du baromètre des chefs d’entreprise. Pour 61% des entreprises sondées, la contrainte principale citée est liée aux aspects financiers. Les chefs d’entreprise ont des difficultés de recouvrement des créances (20% des cas) et d’accès au crédit (12%) et trouvent trop lourdes les charges de remboursement de l’emprunt (16%) et les charges d’exploitation (13%). Pour les entreprises, le système bancaire algérien n’est toujours pas apte à les accompagner dans leur démarche de modernisation et d’investissement, et il ne semble pas encore capable d’ancrer l’économie nationale aux mutations profondes que connaît l’économie mondiale.

C’est un lieu commun de dire que les PME-PMI accèdent difficilement au crédit en Algérie. C’est pourquoi elles nourrissent des frustrations nombreuses et des griefs envers le système bancaire. Elles reprochent aux banques les garanties excessives, les délais trop longs de traitement des dossiers de crédit, les taux d’intérêt trop élevés, les retards excessifs dans les circuits de paiement... Le président du FCE a affirmé récemment, lors d’une journée d’information annonçant la création de l’académie des PME par la banque française BNP Paribas Algérie, que “la crise entreprise-banque s’explique par la très forte dépendance dans laquelle se trouvent les entreprises vis-à-vis de leurs banques, situation qui trouve son origine dans l’absence d’un véritable marché financier qui reste embryonnaire en Algérie, de la faiblesse du crédit interentreprises, du crédit-bail, du capital-investissement, et d’autres instruments adéquats”. Souvent insuffisamment dotées en fonds propres, les entreprises ne peuvent de ce fait se tourner que vers leurs banques pour trouver des solutions à leurs difficultés financières.

Synthèse de Billal, www.algerie-dz.com
D’après Liberté