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Le climat des affaires en Algérie reste médiocre

jeudi 27 septembre 2007, par Samir

L’Algérie a été classé au 125e rang dans le classement sur le climat des affaires dans le monde "Doing Business 2008" de la Banque mondiale.

La banque mondiale épingle l’Algérie sur le climat des affaires.

L’Algérie, qui recule de neuf points par rapport à 2006, l’année au cours de laquelle elle a été classée 116e, devance le Maroc qui se situe au 129e rang et l’Égypte, pourtant considéré premier pays réformateur au monde pour 2006/07 et classée à la 126e place. Mais l’Algérie vient bien après l’Arabie Saoudite 23e place, les Émirats arabes unis (68e), la Jordanie (80e) et la Tunisie (88e place). L’Égypte, souligne le rapport “Doing Business 2008”, le cinquième d’une série de rapports annuels publiés par la Banque mondiale et IFC, est le premier pays réformateur au monde pour 2006/07. L’Égypte devance d’autres réformateurs à travers le monde et particulièrement au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, en facilitant la pratique des affaires, avec des progrès dans 5 des 10 thèmes étudiés par Doing Business. L’Arabie Saoudite, septième réformateur mondial et deuxième au Moyen-Orient, a rejoint les 25 premiers pays au monde en matière de facilité de faire des affaires. Ils ont réformé dans trois des 10 thèmes étudiés.

En fait, l’Algérie n’a pas véritablement reculé. Ce sont les autres qui ont avancé dans les réformes en termes de facilité de faire les affaires. Doing Business 2008 classe 178 économies en matière de facilité à faire des affaires. Le classement repose sur 10 indicateurs de la réglementation des affaires qui mesurent les temps et coûts nécessaires pour satisfaire aux exigences officielles en matière de création et de gestion d’entreprise, de commerce transfrontalier, de fiscalité et de fermeture d’entreprise. Par thème, l’Algérie occupe la 131e, position pour la création d’entreprises (120 en 2006), la 117e pour l’octroi de licence (108e en 2006), la 118e pour l’embauche des travailleurs, la 156e pour le transfert de propriété, la 115e pour l’obtention des prêts, la 64e pour la protection des investisseurs, la 157e pour le paiement des impôts, la 114e contre, la 36e pour le commerce transfrontalier, la 117e pour l’exécution des contrats, et enfin la 29e position en ce qui concerne la fermeture d’entreprises.

Synthèse de Samir, www.algerie-dz.com
D’après Liberté