Le commerce entre l’Algérie et le Chili jugé faible

Représenté pour la première fois à la Foire internationale d’Alger par son ambassade, le Chili veut prospecter le marché algérien en vue d’établir un partenariat commercial et économique avec notre pays. « La crise mondiale est l’une des raisons qui nous ont poussés à rechercher de nouveaux partenaires, mais ce n’est pas l’unique raison », a déclaré hier l’ambassadeur du Chili en Algérie, M. Pablo Romero, lors d’une conférence de presse animée à la Safex. Leader dans la production des fruits et des fruits de mer, ce pays d’Amérique du Sud est à la recherche de nouveaux marchés au Maghreb, en Asie et dans certains pays de l’Europe de l’Est, « d’autant que l’Europe, considérée comme son principal partenaire, est devenue un marché mûr et stable », selon l’ambassadeur.

De son côté, le représentant commercial et économique du Chili, M. Roberto Paiva, a affirmé que les opérateurs chiliens méconnaissent le marché algérien, ce qui explique peut-être la quasi-absence d’échanges commerciaux entre les deux pays. « Les échanges commerciaux entre nos deux pays sont insignifiants : nous exportons vers l’Algérie pour 3 millions de dollars seulement et nos importations sont nulles », a-t-il précisé. Il a affirmé par ailleurs que son pays compte rattraper ce retard en préparant une délégation importante d’hommes d’affaires chiliens qui seront présents à la 43e FIA en 2010, en vue d’établir un partenariat durable avec leurs homologues algériens. Il a ajouté que son pays souhaiterait faire de l’Algérie une zone commerciale pour l’exportation des produits chiliens vers les pays du Maghreb.

Synthèse de Samir, www.algerie-dz.com
D’après le Jeune Indépendant