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Le déficit budgétaire de l’Algérie dépassera 33% en 2011

vendredi 13 mai 2011, par Rédaction

Le déficit budgétaire de l’Algérie devrait atteindre près de 4700 milliards de dinars, soit 33,9% du PIB, selon le ministère des Finances.

Le déficit budgétaire de l’Algérie dépassera 33% en 2011.

Le déficit budgétaire de l’Algérie, prévu par le projet de loi de finances complémentaire pour 2011, « s’aggraverait fortement » sous l’effet de la dépense publique à 33,9% du PIB, selon le texte du projet qui sera soumis aux parlementaires durant la session de printemps de l’APN. Le projet de la LFC pour 2011 prévoit un déficit de 4 693 milliards DA (mds DA), soit un ratio par rapport au PIB de 33,9%, contre 3 355 mds DA dans la loi de finances initiale. La loi de finances 2011 tablait sur un déficit budgétaire de 3 355 mds DA, soit 28% du PIB. Le creusement du déficit budgétaire de l’Algérie, projeté pour 2011, survient sous l’effet de la dépense de fonctionnement qui s’accroît de 857 mds DA, en raison principalement de l’élargissement du soutien des prix à de nouveaux produits alimentaires de base (huiles alimentaires et sucre) et du renforcement de la dotation budgétaire au soutien des prix des produits subventionnés, antérieurement à 2011 (blés et poudre de lait).

Il est dû également à la prise en charge de l’effet, sur les rémunérations, de l’application de nouveaux statuts particuliers de la Fonction publique et à l’ouverture de nouveaux postes budgétaires. Ce déficit budgétaire de l’Algérie s’est aggravé sous l’effet de la dépense d’équipement qui s’accroît de 797 mds DA pour faire face à un programme additionnel de logements sociaux et ruraux et au renforcement de l’action économique de l’Etat, selon le projet. Par ailleurs, le gouvernement prévoit un taux de croissance en Algérie à 6% et un taux d’inflation de 4% contre 3,5% dans la loi de finances initiale. La variation de l’indice général des prix à la consommation a atteint un taux de 5,7% en 2009, de 3,9% en 2010 et de 3,5% en moyenne sur le premier trimestre de 2011. La variation des prix des biens agricoles frais produits localement, qui tirait vers le haut l’indice général des prix, « affiche une décélération en ce début d’année 2011, avec une variation de 2,5% en moyenne sur le premier trimestre de l’année en cours », selon le projet de loi.

Synthèse de Mourad, www.algerie-dz.com
D’après Le Jour d’Algérie